Pour ces parents, le report du procès de 2 médecins reporté en novembre est insupportable
Une anesthésiste et un médecin sont aux côtés de l’AP-HP dans ce procès pour homicide involontaire. La justice a décidé de reporter le procès au 4 novembre, les parents ont déjà été indemnisés selon le juge.
Les parents ont reçu en amont une certaine somme d’argent
L’attente a déjà été insupportable pour les parents d’une enfant décédée dans l’enceinte d’un hôpital. Ils doivent encore attendre le 4 novembre pour connaitre l’issue de ce procès. Le juge a estimé qu’il était apparemment tout à fait possible d’attendre puisque la famille a déjà reçu une indemnisation. Pour eux, cette déclaration est insupportable, car tous les billets du monde ne pourront pas ramener leur petite Camille.
Camille avait été admise à l’hôpital le 24 septembre 2009. Elle souffrait d’infections urinaires chroniques et elle a été opérée. Après l’intervention chirurgicale, la petite fille a des poussées de fièvre, elle vomit et son cœur s’emballe. Son état de santé se dégrade jusqu’à l’arrêt du cœur. L’autopsie révèle une « mort par choc septique« .
Le procès contre l’AP-HP et l’hôpital est reporté en novembre
Il est extrêmement complexe d’apprendre la mort d’un proche, lorsqu’il s’agit d’un enfant, la douleur doit sans aucun doute être encore plus forte. La maman de la fillette était déjà dans la tristesse, mais elle a été anéantie lorsqu’elle a pu constater que le procès de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre a été reporté. Désormais, l’affaire sera jugée dès le 4 novembre prochain, il faudra encore attendre de longues semaines pour savoir si l’établissement est en cause dans le décès de la petite Camille. Deux personnes sont jugées pour un homicide involontaire. Un anesthésiste et un médecin sont au cœur de ce procès, mais ils ne sont pas les seuls, car l’AP-HP est aussi pointé du doigt.
En 2009, une enfant de 6 ans décède d’un arrêt cardiaque
Normalement, le dossier devait être traité au cours de l’après-midi du 8 avril, mais les débats n’ont pas pu avoir lieu. Les parents de la fillette vivent ce report comme un nouveau coup de poignard, car ils attendaient sans doute l’issue de ce dossier. Ce dernier a commencé le 24 septembre 2009 alors que la petite Camille est hospitalisée. Les professionnels de la santé procèdent à un diagnostic alors qu’elle souffre d’infections urinaires chroniques. Finalement, les médecins décident de programmer une opération chirurgicale, mais celle-ci a tourné au drame. L’enfant est la cible de vomissements et de fièvre. La situation devient de plus en plus dramatique, car l’état de santé de la fillette ne cesse de se dégrader au fil des heures.
À cause du germe, l’intervention aurait dû être reportée
Malheureusement, l’impensable se produit, car l’enfant fait un arrêt cardiaque et décède à l’hôpital. Par la suite, de nombreuses questions ont été posées, plusieurs négligences auraient été au rendez-vous. En effet, une enquête a vu le jour, elle a pointé du doigt quelques problèmes. Les personnes en charge de cette étude ont été en mesure de comprendre que l’enfant était victime d’un germe infectieux. Celui-ci avait été détecté au cours des tests effectués sur les urines. Par conséquent, ce diagnostic aurait dans tous les cas provoqué un report de l’intervention, mais cela ne s’est pas produit.