Artaban : à 4 ans, il a été dépecé, brûlé et donné aux chiens, son bourreau a été condamné
Ce jeune enfant âgé de 4 ans a vécu un véritable calvaire à cause d’un quadragénaire. Cet homme comparaissait devant les assises de la Réunion pour plusieurs chefs d’accusation. La petite victime a été donnée aux chiens.
Condamné à la perpétuité pour le meurtre de Mathéo
À La Réunion, Jean-Charles Artaban est une identité qui fait froid dans le dos puisqu’il a commis l’irréparable. Au vu de ses actes, la justice a décidé de le condamner à la perpétuité, les jurés ont aussi souhaité instaurer une période de sûreté de 22 ans. Pour comprendre cette décision, il faut effectuer un bond dans le passé. En 2003, un jeune enfant âgé de 4 ans prénommé Mathéo s’apprête à vivre un calvaire. Au cours d’une soirée rythmée par une consommation de cannabis, la mère de famille aurait annoncé à ce quadragénaire qu’il n’était pas le père de ce garçonnet.
À cet instant, il aurait basculé dans une véritable colère en prenant de force le petit garçon. Ce dernier a été la cible de 38 plaies selon le médecin légiste qui a été contraint d’observer le corps de cette petite victime. Au vu de cet acharnement, il n’est pas surprenant d’apprendre que tous les organes ont été endommagés.
Pendant 30 minutes, il s’est acharné sur le jeune garçon
L’homme accusé ce vendredi par la Cour des assises de la Réunion ne s’est pas arrêté à ce stade. Il a décidé de découper le jeune enfant, de le brûler, et même de le jeter dans la niche des chiens. Au cours de l’audience, le médecin légiste a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un véritable carnage. L’enfant a été la cible d’une violence sans précédent qui aurait duré pendant près de 30 minutes. Les jurés ainsi que la justice se sont questionnés sur la position de la mère qui aurait été passive face à la détresse de Mathéo. Pourtant, elle a signifié qu’elle avait entendu les cris du garçonnet qui a été frappé à coups de marteau et de sabre.
La mère de Mathéo a entendu les cris de son fils
Devant le président de l’audience, la mère n’a pas apporté de réponses concernant sa non-intervention au cours de cette nuit. Elle n’a pas été la seule à entendre cette violente dispute puisque le voisinage a également constaté que la situation n’était pas normale. Lorsque la mère a frappé à une porte aux alentours de 5h20, ils ont alerté les secours.