Allergies au bouleau : Le risque sera «très élevé» jusqu’au 15 avril
Le printemps est généralement une saison très appréciée, car elle signe le retour des beaux jours. Toutefois, cette une période désagréable pour tous les allergiques à cause des bouleaux. Les pollens sont donc de retour en France.
Une alerte rouge dans le nord à cause des pollens
Il est important de préparer les mouchoirs ainsi que les traitements contre les allergies. Le risque de souffrir dans les prochains jours est malheureusement élevé notamment dans certaines villes de France. Le bulletin RNSA montre qu’il faut clairement être sur ses gardes jusqu’au 15 avril au niveau de Lyon et de Paris. Les bouleaux et les platanes vont rendre les journées cauchemardesques à cause de ces pollens qui se promènent dans les airs. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique a même décidé de passer la Saône-et-Loire en rouge. Dans tous les cas, c’est une période très difficile qui se profile à l’horizon.
30% des Français sont allergiques aux pollens de bouleaux
Le beau temps est appréciable, car, avec l’absence du soleil au cours de ces dernières semaines, les Français sont heureux de renouer avec ces journées agréables. Il y a tout de même un revers à la médaille puisque les rayons favorisent l’arrivée des pollens. L’ANSES qui a effectué une étude sur le sujet a précisé que pratiquement 30% des Français ont développé une allergie aux pollens de bouleaux. Pour apaiser les symptômes et supprimer les allergènes situés au niveau de la muqueuse nasale, il est recommandé d’utiliser de l’eau de mer. Quelques pulvérisations tous les jours devraient apporter un certain soulagement. Ces prochains jours s’annoncent complexes, les yeux vont piquer, la peau aura tendance à gratter alors que le nez continuera de couler.
Le combo avec la pollution est aggravant
Malheureusement, l’absence d’un véritable hiver a été très néfaste, les températures n’ont pas été celles attendues pour une telle saison. Par conséquent, le phénomène s’est aggravé, les pollens de graminées sont déjà en route dans le nord de la France. Les herbes sauvages ont eu tendance à se développer avec plusieurs semaines d’avance, ce qui n’arrangera pas la situation. Il existe un fait très problématique qui entache à nouveau le contexte, il s’agit de la pollution. Cette dernière renforce les effets des pollens, ils sont beaucoup plus allergisants. Cela est possible, car les particules fines qui se dégagent des carburants viennent perturber l’enveloppe des pollens. Cette information a été partagée par le président de l’Anaforcal, Jean-François Fontaine.