La société américaine Hyperloop Technologies va bientôt commencer à tester au Nevada son système de propulsion futuriste pour le projet de transport ultrarapide Hyperloop, soutenu par le milliardaire américain Elon Musk, a-t-elle annoncé mardi.
« Nous avons trouvé un accord et commencerons le mois prochain des tests sur site dans le parc industriel Apex de la ville de North Las Vegas, au Nevada » dans l’ouest des Etats-Unis, indique Rob Lloyd, le patron d’Hyperloop Technologies, dans un message sur le site de l’entreprise.
Elon Musk, un entrepreneur d’origine sud-africaine devenu une star aux Etats-Unis avec la création du fabricant de voitures électriques de luxe Tesla et du transporteur spatial SpaceX, avait dévoilé le projet Hyperloop à l’été 2013, et l’avait mis à la disposition de tous les ingénieurs et entreprises intéressés.
Considéré comme de la science fiction par certains, Hyperloop est présenté comme un moyen de transport à très grande vitesse capable de relier Los Angeles à San Francisco en 30 minutes, contre 1H15 à 1H30 aujourd’hui en avion, en propulsant des passagers à très grande vitesse dans des « capsules » circulant sur des coussins d’air dans un tube à basse pression.
Hyperloop Technologies indique dans un communiqué mardi prévoir dans un premier temps des essais sur une voie d’environ un kilomètre avec des vitesses allant jusqu’à 540 kilomètres/heure.
La société a toutefois l’intention de construire à terme un prototype grandeur nature avec un tube de trois kilomètres permettant des tests à vitesse plus élevée, jusqu’à environ 1.120 km/h.
Le matériel va commencer à arriver sur le site ce mois-ci, les tests devraient démarrer au début du premier trimestre 2016, et le site d’essai sera totalement opérationnel fin 2016/début 2017, détaille l’entreprise, qui ambitionne d’avoir un système commercialement viable d’ici 2020.
Fondée en 2014, la société Hyperloop Technologies est basée à Los Angeles et emploie 72 personnes.