Le Chili décide d’autoriser l’IVG dans certains cas de figure lors d’une première lecture
C’est une grande décision qui a été prise au Chili puisque dans certaines situations, les femmes auront la possibilité d’interrompre leur grossesse. Cela était totalement impossible depuis la prise de pouvoir de Pinochet.
Les députés au Chili sont en faveur de l’interruption de grossesse
Il y a quelques mois, des associations demandaient l’autorisation de l’IVG lorsque les femmes enceintes sont contaminées par le virus Zika. Pour rappel, ce dernier s’attaque dangereusement surtout au cours du premier trimestre au bébé qui subit ainsi une microcéphalie. Quelques mois plus tard, nous apprenons que les députés au Chili ont validé un texte allant dans ce sens. Par conséquent, l’interruption volontaire de grossesse serait autorisée lorsque la situation le demande. Pour l’instant, la loi n’est pas totalement mise en place puisque le Sénat est dans l’obligation d’étudier le texte et de le valider.
Les situations acceptées au Chili pour l’obtention d’une IVG
Pour que l’IVG soit acceptée, plusieurs conditions sont à remplir. Ce sera par exemple le cas lorsque l’enfant aura été conçu à la suite d’un viol. Si la mère souffre de risques sanitaires, elle pourra aussi demander une interruption. Cette dernière sera enfin acceptée si des malformations fœtales sont identifiées et c’est par exemple le cas pour les microcéphalies entraînées par le virus Zika. À cause de ce dernier, les enfants naissent avec une boîte crânienne plus petite, ce qui engendre des problèmes au niveau du développement.
Le Chili surprend avec une première validation du texte
C’est une décision très importante qui est prise par le Chili, car il est important de noter que l’IVG était formellement interdite et dans tous les cas de figure depuis la dictature de Pinochet. En France, une telle situation a également été observée, mais les femmes se sont battues pour détenir ce droit. Cette interdiction entraîne généralement des problèmes de santé puisque les futures mamans n’hésitent pas à opter pour des techniques parallèles qui ne garantissent pas un maximum de sécurité. Le Chili marque ainsi les esprits, car le passage de cette loi paraissait totalement impossible il y a encore quelques décennies.