Départ anticipé à 62 ans avec taux plein en cas d’inaptitude : la nouvelle réforme des retraites
Découvrez comment la réforme des retraites pourrait vous permettre un départ anticipé à taux plein dès 62 ans en cas d'inaptitude : un bouleversement majeur à ne pas manquer !
Tl;dr
- Retraite anticipée à 62 ans pour les travailleurs inaptes.
- 15% des départs à la retraite dus à l’inaptitude au travail.
- Reconnaissance d’inaptitude nécessaire pour retraite anticipée.
- Ex-bénéficiaires d’AAH et d’invalidité aussi concernés.
La retraite anticipée à 62 ans : une réalité pour les travailleurs inaptes
Dans l’ère de la réforme des retraites, une catégorie de travailleurs pourra encore partir à la retraite à 62 ans : les seniors inaptes au travail. L’Assurance retraite a récemment publié la circulaire détaillant les conditions d’une telle retraite anticipée.
La mise en place progressive de la réforme
La réforme des retraites est en vigueur depuis le 1er septembre 2023, mais sa mise en œuvre se fait progressivement. Parmi ces changements, une nouveauté se distingue : « A compter du 1er septembre 2023, les assurés reconnus ou présumés inaptes au travail ont droit à la retraite au titre de l’inaptitude dès 62 ans. »
Qui sont les travailleurs concernés ?
Jusqu’à présent, l’inaptitude au travail n’offrait pas le droit à un départ anticipé à la retraite. Désormais, ce départ anticipé concerne plusieurs catégories de travailleurs :
- Les assurés reconnus médicalement ou présumés inaptes au travail
- Les assurés justifiant d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%
- Les assurés ex-titulaires d’une pension d’invalidité
- Les assurés anciennement bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés
Pour être reconnu inapte au travail, une preuve médicale est nécessaire. Elle peut être fournie sous forme de rapport médical du médecin traitant ou d’une fiche du médecin du travail.
Une présomption d’inaptitude pour certains
La circulaire prévoit également le cas d’une « présomption d’inaptitude ». Ainsi, certaines personnes sont réputées inaptes au travail à 62 ans, sans contrôle médical. C’est le cas des ex-bénéficiaires d’une pension d’invalidité et des ex-bénéficiaires de l’AAH, ainsi que des assurés bénéficiant d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%.
L’avis de la rédaction
Cette réforme, tout en complexifiant l’accès à la retraite anticipée, offre une lueur d’espoir pour ceux dont la santé ne leur permet plus de travailler. Il est essentiel que chaque travailleur s’informe sur ses droits et prenne les mesures nécessaires pour assurer une transition en douceur vers cette nouvelle étape de vie.