Dès 2024, La Banque Postale annonce plus de 20 augmentations de tarifs
Dès le 1er janvier 2024, la Banque Postale, après avoir gelé ses prix en 2023, a choisi de majorer ses tarifs. La nouvelle grille tarifaire a été révélée à ses clients. Que pensez-vous de ces changements ?
Tl;dr
- La Banque Postale augmentera ses tarifs à partir de janvier 2024.
- Plus de 20 offres seront affectées, notamment les cartes bancaires.
- Les frais de tenue de compte et de virement en agence augmenteront.
- Les frais de lettre d’information et des agios seront également augmentés.
Évolution tarifaire à La Banque Postale à partir de 2024
Depuis 2023, un certain nombre de banques françaises, dont La Banque Postale, avaient gelé leurs tarifs, en réponse à l’inflation croissante qui frappe le pays. Cependant, les clients de La Banque Postale ont récemment reçu une nouvelle grille tarifaire indiquant une vingtaine d’augmentations à partir de janvier 2024.
Des changements notables pour les détenteurs de cartes bancaires
Les titulaires de cartes bancaires seront les premiers concernés. Par exemple, les frais de la carte Visa infinite passeront de 320 à 327,2 euros, tandis que ceux de la carte classique augmenteront de 43 à 45,2 euros – soit une hausse de 5,12%.
Des frais de tenue de compte et de virement en agence en hausse
Les frais de tenue de compte ne seront pas épargnés. Ils s’élèveront de 16,80 à 20,40 euros, soit une augmentation de 21,40%. Les comptes inactifs augmenteront de 20%, tandis que les offres groupées de base augmenteront de 7,57%. Les frais de virement en agence subiront également une hausse, passant de 4 à 5 euros.
L’impact sur les chèques et les incidents de paiement
D’autres augmentations concernent les frais d’opposition sur chèque, qui passeront de 10,50 à 13 euros en 2024, soit une hausse de 23,8%. De plus, les frais de dossier et les incidents bancaires connaîtront une augmentation de 14,5%.
En 2024, les clients de La Banque Postale devront également s’attendre à une augmentation de 8,03% des frais de lettre d’information pour le rejet des chèques et à une augmentation de 100% des agios, qui passeront de 1,50 euro à 3 euros.
L’avis de la rédaction
Ces augmentations tarifaires, bien que déplaisantes pour les clients, ne sont pas surprenantes. Elles reflètent une réalité économique difficile, exacerbée par l’inflation. Cependant, il est essentiel pour les banques de maintenir un équilibre entre la nécessité de couvrir leurs coûts opérationnels et l’impact de ces changements sur leurs clients, en particulier ceux qui sont déjà en difficulté financière. Il serait également judicieux pour les clients de revoir leurs habitudes bancaires et d’envisager des alternatives si nécessaire.
