Etude : Le sommeil en dehors de son propre lit est plus difficile
Dormir dans un lit en dehors de son domicile relève toujours d’un parcours du combattant. Il est assez complexe de trouver le sommeil dans ces conditions. Des scientifiques ont souhaité enquêter sur cette étrangeté.
Dans un lit étranger on dort mal !
S’endormir dans un tel lit, c’est toujours très complexe. Pourtant, dès que la personne retrouve son propre matelas, elle peut à nouveau rejoindre Morphée sans aucune difficulté. Certains scientifiques se sont donc questionnés, ils ont tenté d’apporter une réponse qui se s’articulerait autour du fonctionnement de notre cerveau. Ce dernier ne semble pas apprécier les changements. L’hémisphère gauche est très sensible aux stimuli extérieurs, ils ont tendance à réveiller le sujet dès qu’un bruit ou un danger est au rendez-vous. Par conséquent, partir en vacances en camping, à l’hôtel ou chez des amis, c’est difficilement supportable, du moins la première nuit.
Le manque de sommeil est toujours très désagréable à supporter
Les spécialistes du sommeil connaissent assez bien cette étrangeté que de nombreuses personnes ont pu vivre au moins une fois dans leur vie. Ils ont même décidé de lui attribuer un nom en l’appelant l’effet première nuit. Toutefois, les sujets ont tendance à retrouver le sommeil dès que cette étape est passée. Le cerveau semble donc s’adapter à ce nouvel environnement, les nuits ne sont plus blanches, la sérénité est de retour. En effet, le manque de sommeil est toujours très désagréable à supporter, car il est à l’origine de nombreux désagréments, dont la mauvaise humeur.
Pour obtenir ces constatations, les auteurs de l’étude qui ont partagé leurs travaux dans la revue Current Biology ont utilisé une IRM ainsi qu’un magnétoencéphalographe et un électroencéphalogramme. Ils ont pu découvrir une activité anormale de l’hémisphère gauche du cerveau.
Ce fonctionnement aurait déjà été identifié chez les animaux et notamment les dauphins
Les chercheurs ont découvert que des bruits étaient émis d’une oreille à l’autre au cours de cette première nuit. Par conséquent, cela se traduisait par un réveil beaucoup plus rapide. Les sujets étaient actifs très vite, ce qui entachait leur sommeil. Cet état de surveillance est tout à fait normal et il semble impossible de lutter. L’organisme s’organise dans cet environnement étranger pour tenter de faire face à des situations éventuellement dangereuses. Cette étude est particulièrement intéressante, car ce fonctionnement aurait déjà été identifié chez les animaux et notamment les dauphins. En utilisant à tour de rôle les hémisphères du cerveau, ils peuvent s’oxygéner plus facilement.
Etude : Les grasses matinées nuisent à la santé !
C’est une étude américaine qui partage cette constatation qui ne devrait pas satisfaire les adeptes du « lève-tard ».Un dérèglement du rythme circadien et du rythme éveil-sommeil entre semaine et week-ends peut provoquer diabète et maladies cardiovasculaires. Les grasses matinées sont donc néfastes pour la santé et pourtant 85 % des participants ont tendance à rester dans leur lit.
Pour être en bonne santé, mieux vaut se coucher et se lever tous les jours à la même heure. Week-end compris. Une étude américaine publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism établit un lien entre modification des habitudes de sommeil et troubles métaboliques et cardiaques.
Le sommeil de la semaine doit être identique à celui du week-end
Un risque pour la santé existe notamment si le décalage entre l’heure du lever pendant la semaine et celle du week-end est élevé. Dans ce cas de figure, l’étude nous apprend que le sommeil peut être responsable du développement de problèmes cardiovasculaires. Le diabète de type 2 peut lui aussi être une cause de ce sommeil irrégulier. Cette étude baptisée Adult Health and Behavior Project a permis d’observer 447 cobayes américains.
Le syndrome du réveil du lundi matin pourrait bien être synonyme de futurs troubles métaboliques et maladies cardiovasculaires.
Les recherches scientifiques ont déjà montré que le travail posté augmentait le risque de troubles du métabolisme. Le dérèglement de notre horloge circadienne serait en cause, perturbant le rythme biologique établi sur 24 heures avec les phases d’éveil et de sommeil auxquelles sont soumis les êtres humains et les animaux. Lire la suite