La France va tester la 5G dès cette année
Vous rêvez d'encore plus de puissance pour télécharger des fichiers ou autres vidéos depuis votre smartphone ? L'Arcep (le gendarme des télécoms) va délivrer des autorisations temporaires. Plus de détails…
Neuf villes françaises ont été retenues par L’Arcep afin d’effectuer les premiers tests sur la 5G dès cette année.
Une commercialisation des fréquences pas avant 2020
Préparer l’arrivée de la #5G : l’Arcep ouvre un guichet « pilotes #5G » pour l’ensemble des acteurs. Des fréquences sont déjà disponibles à Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, Le Havre, Saint-Étienne, Douai, Montpellier et Grenoble (bande 3,4/3,8 GHz) https://t.co/lFxuQRz6y4 pic.twitter.com/NnaVxWfZkB
— Arcep (@Arcep) January 17, 2018
Des essais en 2017, mais l’arrivée de la 5 G alors ? Ce ne sera pas avant 2020, date de commercialisation des fréquences. Ainsi, avec ces premières autorisations, L’Arcep souhaite préparer le déploiement de la 5G en France, obtenir les premiers retours d’expérience et ne pas perdre le retard que nous avons déjà face aux États-Unis et à l’Asie.
Parmi les villes retenues figure Bordeaux, Marseille, Nantes, Douai, Lille, Saint-Etienne, Grenoble, Lyon et Le Havre, mais à cette liste pourront s’additionner d’autres prétendants.
Sur son compte Twitter, L’Arcep écrit : “Préparer l’arrivée de la #5G : l’Arcep ouvre un guichet « pilotes #5G » pour l’ensemble des acteurs. Des fréquences sont déjà disponibles à Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, Le Havre, Saint-Étienne, Douai, Montpellier et Grenoble (bande 3,4/3,8 GHz)“.
Selon le président de l’Arcep, Sébastien Soriano questionné dans “Les Echos”, la 5G vise surtout les entreprises, contrairement à la 4 G :
“Avec la 5G, des acteurs d’infrastructures industrielles pourraient opérer eux-mêmes leurs réseaux avec les fréquences attribuées par l’Arcep“, explique le responsable.
Au final donc, la 5G ne sera pas destinée uniquement aux opérateurs de téléphonie.
Pour l’Arcep, deux bandes de fréquences semblent se démarquer en Europe :
En France, ces bandes ne sont pas encore attribuées par l’Arcep aux réseaux mobiles.
1) • La bande 3400 – 3800 MHz, qui a fait l’objet d’une consultation publique de l’Autorité en mars dernier, est communément admise comme bande ” cœur ” de la 5G : elle offre des canalisations importantes, permettant des débits très élevés, dispose d’une certaine maturité technologique et sera disponible à court terme dans une grande majorité des pays Européens ;
2) • La bande 26 GHz, qui appartient à la nouvelle génération de bandes ” millimétriques ” et permettra des débits jusque-là inédits : son niveau de maturité technologique est encore faible, mais elle reste d’un grand intérêt pour l’écosystème 5G dans la mesure où elle permettra l’arrivée de technologies de rupture.