François Hollande appelle à renforcer encore les investissements en Europe
Ces décisions, selon lui, seront à “prendre dans la zone euro” en allant vers “plus d’intégration” mais aussi “à 28”, l’Europe devant pouvoir “aller à des vitesses différentes selon la volonté des pays membres”.
D’où l’idée française, “partagée par plusieurs pays (…) d’un budget et d’un gouvernement de la zone euro”, a-t-il poursuivi.
François Hollande avait réuni auparavant une quinzaine de leaders sociaux-démocrates européens à l’Elysée parmi lesquels l’Italien Matteo Renzi, l’Allemand Sigmar Gabriel, l’Autrichien Werner Faymann ou le Grec Alexis Tsipras, issu de la gauche radicale, présent “à titre d’observateur”.
“Tous ont parlé d’investisssements, dans le capital humain -formation, éducation, jeunesse…-, la modernisation de l’économie ou la sécurité” avec, dans l’immédiat des “flexibilités budgétaires intelligentes” et, à l’avenir, “un budget de la zone euro”, a indiqué une source diplomatique française.