En France, il existe de grandes écoles, les jeunes obtiennent donc des diplômes très renommés, mais ils ne restent pas dans ce pays. La fuite des cerveaux à l’international ne serait pas très positive pour les universités.
La mobilité des jeunes diplômés prive la France d’une croissance
Depuis quelques années, les diplômés des grandes écoles prennent la poudre d’escampette pour découvrir si les pâturages étrangers sont un peu plus intéressants. Si cette tendance venait à prendre une importance considérable, les universités françaises se retrouveraient dans une situation assez complexe à gérer notamment en ce qui concerne les financements. De nombreux experts se questionnent sur les raisons de cet exode, les talents ne semblent pas attirés par les propositions de la France.
Cette actualité est le fruit d’une étude baptisée « Préparer la France à la mobilité internationale croissante des qualifiés » et proposée par Étienne Wasmer. Cet économiste estime que notre pays doit accomplir de nombreux efforts pour réussir à attirer les talents.
Attirer les jeunes du monde entier pour bénéficier de leurs talents
La lutte de la fuite des cerveaux doit être faite avec intelligence, car l’objectif ne consiste pas à les contraindre de rester sur le sol français. Les talents doivent choisir de ne pas s’expatrier, car ils seraient attirés par les propositions du gouvernement. La première piste qui demande une attention particulière concerne l’administration, ces barrières jouent un rôle important dans leur départ. D’un autre côté, les universités doivent bénéficier d’une certaine souplesse notamment pour les frais d’inscription.
Stopper la fuite possède plusieurs avantages, la France pourrait conserver ses talents tout en attirant ceux de l’étranger. Ces personnes dotées d’une réelle intelligence favoriseraient l’innovation, ce qui permettrait aussi de retrouver une forme de croissance. Les experts estiment que ces diplômés ont tendance à quitter ce pays après avoir reçu une formation. Ils partagent ensuite leurs connaissances avec des sociétés à l’étranger en construisant une véritable carrière professionnelle basée sur l’innovation.
La France accueille 300 000 jeunes diplômés
Par la suite, ils reviennent en France, non pas pour faire profiter de leurs acquis, mais pour accéder aux soins et payer les frais de scolarité des enfants. Ce risque est réel notamment lorsque l’on sait que 3 millions de français résident à l’étranger. Ils ont tendance à appartenir à la catégorie des 25/55 ans selon les statistiques fournies par l’Insee. Notre pays se retrouve à la 4e place en ce qui concerne la terre d’accueil des jeunes diplômés. Ils sont seulement 300 000 à rejoindre nos rangs, ce qui représente 6% de l’ensemble des étudiants du monde.