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Pour Jean-Luc Mélenchon, Xavier Beulin est “le problème numéro 1 de l’agriculture française”

Actualités > FNSEA
Par Michele Lejeune,  publié le 29 février 2016 à 0h20.

Le président de la FNSEA, principal syndicat agricole français, Xavier Beulin est “le problème numéro 1 de l’agriculture française”, a estimé dimanche sur iTélé Jean-Luc Mélenchon, pour qui le modèle agricole actuel “est mort”. 

Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, “respecte les traités européens: ce sont les traités européens qui ont conduit à cette situation”, a déclaré le co-fondateur du parti de gauche, quinze jours après avoir annoncé sa candidature à la présidentielle de 2017.

“Il est flanqué de M. Xavier Beulin, qui est le problème numéro 1 de l’agriculture française, à la tête de son syndicat, parce qu’il représente ce qui n’est plus vraiment de la paysannerie, une espèce de haute industrie liée à la finance et aux grandes transactions internationales”, a développé M. Mélenchon.

Se refusant à condamner l’accueil du président François Hollande au Salon de l’Agriculture samedi, le député européen a appelé à “essayer de comprendre”. “Je ne crois pas qu’il y a un seul de ces paysans qui soit naturellement porté à la violence”, a-t-il justifié.

Au-delà, il a estimé que le modèle agricole actuel, cadré par la politique agricole commune, était “mort”. “Il empoisonne la terre, il empoisonne l’air, il empoisonne les paysans, il empoisonne notre nourriture quotidienne”, a-t-il énuméré, prônant une “agriculture paysanne relocalisée”.

Assurant avoir dans son programme des “dizaines de propositions” sur ce sujet, il en a cité quelques unes: “réinstaller des paysans, abandonner la cavalcade aux pesticides”. “Bref, changer la manière de produire, la manière de vendre et de consommer et changer d’une manière générale tout le modèle agricole”, a-t-il résumé, jugeant la tâche “pas impossible, on a les moyens de le faire”.

Pour lui, “il faut arrêter de produire pour le commerce mondial dans tous les domaines, c’est absurde”. En revanche, “nous avons intérêt à avoir une agriculture qui soit vivrière, qui produise pour l’environnement et bien sûr qui produise sur le marché mondial, là où il y a des carences”.

Et, a-t-il prévenu, “plus vous tardez à prendre la décision de changer ce système dingue, plus ça vous coûtera cher après”.

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