Tout nouveau, tout beau. Et surtout plus sécurisé pour lutter contre la contrefaçon, le nouveau billet de 50 euros entre en circulation ce mardi.
Il est beau, il est frais, il débarque aujourd’hui. Le nouveau billet de 50 euros vient rejoindre les billets de 5, 10 et 20 euros dans la série “Europe” à partir de ce mardi 4 avril 2017. Pourquoi cette nouvelle coupure ? Pour mieux lutter contre la fraude et les contrefaçons du billet le plus utilisé dans la zone euro. Il présente des modifications techniques pour mieux l’identifier et rendre la tâche des faussaires plus difficile.
Changements techniques
Il n’avait pas été modifié depuis sa première mise en circulation en 2002. Le billet de 50 euros à le droit à un petit lifting qui devrait le rendre plus sécurisé. Globalement son style ne change pas du tout au tout et il conserve sa couleur dominante orange-marron. Les changements sont plutôt du coté technique, avec des effets de lumière, de relief et de transparence.
Selon Erick Laccourège, directeur général de la fabrication des billets à la Banque de France, il présente “Plusieurs dizaines de signes de sécurité” qui permettent de “vérifier avec une certitude quasi absolue” l’authenticité du billet. Une partie ne sont visibles que sous lampe UV et destinés aux commerçants, d’autres nécessitent l’intervention de professionnels avec des machines spécialisées. Mais certains restes visibles par tout le monde.
Le billet le plus utilisé dans la zone euro
Dans un premier temps le billet présente sur les cotés des lignes imprimées en relief pour les malvoyants. Le chiffre 50 en bas à gauche change aussi, il est écrit en vert émeraude dans une encre spéciale qui change de couleur quand on l’incline. On peut aussi distinguer en transparence un portrait de la princesse Europe, personnage issu de la mythologie grecque, lorsque le billet est mis à la lumière. Cette même image se retrouve dans une “fenêtre portrait” sur la bande métallique à droite du billet.
Cette nouvelle coupure, imprimé à 6,5 milliards d’exemplaires dont 1 milliard par la Banque de France, sera diffusé dans les 19 pays de la zone euro via les distributeurs automatiques et établissements de crédit pour remplacer progressivement l’ancien billet. Ce billet est le plus utilisé dans la zone, avec 45% du volume total. En France on lui préfère le billet de 20 euros. Au total la BdF souligne que près de 600.000 faux billets seraient en circulation, soit un taux de contrefaçon de 0,003 %, l’un des taux les plus bas et que ce billet entend encore réduire.