Nouvelle aide CAF de 200 à 350 euros par enfant : un échec surprenant
Découvrez pourquoi la nouvelle aide de la CAF, allant de 200 à 350 euros par enfant, ne séduit pas autant qu'espéré. Qu'est-ce qui cloche ?
Tl;dr
- Le « Pass colo » de la CAF manque de popularité.
- Seuls 13 100 jeunes sur 600 000 éligibles en ont profité.
- Un défaut de communication est en cause.
- L’association Jeunesse au Plein air propose son extension.
L’initiative de la CAF : un succès mitigé
Le « Pass colo », une mesure prise cet été par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), semble ne pas avoir rencontré l’écho escompté. Destinée à venir en aide aux familles modestes, cette initiative a permis à seulement 13 100 jeunes âgés de 10 à 11 ans de partir en colonie de vacances. Un chiffre dérisoire comparé aux 600 000 familles éligibles à cette aide.
Une communication insuffisante
Le principal coupable de cet échec ? Une communication déficiente. Selon l’Union française des colonies de vacances (UFCV), le dispositif n’a pas eu l’effet escompté. Même dans l’Hérault, le département avec le taux d’utilisation le plus élevé, seulement 6% des éligibles, soit environ 614 enfants, ont profité du Pass colo. Une cellule spéciale a été mise en place par la CAF pour contacter directement les familles bénéficiaires.
Une aide précieuse mais peu connue
Le « Pass colo » offre une réduction de 200 à 350 euros sur la facture pour les familles gagnant jusqu’à 4 000 euros par mois. « C’est une aide précieuse pour les familles modestes, mais malheureusement méconnue », regrette Aurore Perrin Saada, responsable du plaidoyer à la Jeunesse au Plein air. Elle insiste sur l’importance des colonies de vacances pour le développement de l’autonomie et de la mobilité des enfants, notamment à cet âge charnière de 11 ans, marquant le passage de l’enfance à l’adolescence.
L’avis de la rédaction
Il est temps de revoir la communication autour du « Pass colo ». Cette aide, bien que généreuse, est malheureusement méconnue de sa cible principale. Un effort supplémentaire doit être fait pour informer les familles éligibles de son existence et de ses avantages. Car, rappelons-le, les colonies de vacances sont des lieux d’apprentissage essentiels pour le développement de nos enfants. L’extension de cette aide à d’autres tranches d’âge, comme le suggère l’association Jeunesse au Plein air, pourrait être une piste à explorer pour toucher un public plus large.