Les pays de l’OPEP trouvent un accord pour réduire la production
Les pays de l'OPEP se sont mis d'accord mercredi 28 pour réduire la production et soutenir des prix affaiblis.
C’est une mauvaise nouvelle pour tout les conducteurs qui est tombée mercredi 28 septembre au soir. Les membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole ont réussi a trouver un accord sur une baisse de la production pour faire face à la baisse des prix due à un excédent de production, alors que les opinions semblaient pourtant divisées.
Une baisse de production face à la baisse des prix
Une entente générale pour réduire la production qui n’était pas arrivée depuis 2008. Après plusieurs semaines de négociations et une réunion informelle qui a duré plus de 6 heures à Alger mercredi soir, l’Opep a décidé de limiter l’accès à son or noir. Le secrétaire d’Etat nigérian pour le Pétrole, Emmanuel Ibe Kachikwu, déclare : “Nous avons un accord pour (baisser la production) de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj)”, contre une production de 33,47 mbj en août selon l’Agence internationale de l’Energie (AIE).
Un chiffre confirmé par le ministre qatari de l’Energie et président de la réunion, Mohamed Saleh Al-Sada qui ajoute : “C’était une très longue réunion, mais historique”. Les 14 pays producteurs de l’open cherchent à retrouver un rôle de régulateur comme le précise-t-il : “nous devons accélérer le rééquilibrage du marché”.
Un rôle de contrôle du marché
Le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Boutarfa commente : “L’Opep revient à sa fonction de monitoring du marché. C’est une fonction qu’elle avait perdue depuis plusieurs années”. Une stratégie que l’Opep avait laissé de coté pour faire face à l’explosion des hydrocarbures de schiste américains en ouvrant les robinets pour rendre le pétrole de schiste trop cher à produire.
Les niveaux de productions devraient-être clairement définis le 30 novembre prochain lors du sommet de l’Opep à Vienne. Le dialogue sera aussi entamé avec les pays producteurs non membres comme la Russie qui est le deuxième producteur mondiale en brut et qui a accepté un gel de la production à son niveau de septembre.