En 2025, Utilisez vos tickets restaurant pour vos courses !
Image d'illustration. Une femme fait ses courses dans un hypermarché et paye avec des tickets restaurantADN
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Tl;dr
- Le gouvernement envisage l’extension de l’usage des titres-restaurant.
- La décision est critiquée par les organisations de restaurateurs.
- Des discussions sont prévues avec les acteurs concernés en début d’année prochaine.
Un vent de changement sur les titres-restaurant
Le gouvernement français se montre favorable à l’extension de l’utilisation des titres-restaurant à l’achat de courses alimentaires d’ici à 2025, tel que l’a révélé Laurence Garnier, secrétaire d’État à la Consommation, dans une interview au Parisien.
Une mesure bien accueillie par les usagers
Depuis 2022, les usagers peuvent utiliser leurs titres-restaurant pour l’achat de produits non directement consommables en grande surface, comme la farine, les pâtes, le riz ou la viande. Cette mesure, “plébiscitée par les usagers”, semble être en bonne voie pour être prolongée.
Les restaurateurs montent au créneau
La possibilité d’une telle extension n’a toutefois pas été accueillie avec le même enthousiasme par tous. Ainsi, Thierry Marx, le président de l’Umih, principale organisation patronale des restaurateurs, a qualifié cette initiative de “scandale”. Selon lui, ces titres ont été créés pour les restaurants et leur extension à la grande distribution priverait les restaurateurs d’une manne estimée à 576 millions d’euros.
Un débat à venir
Face à cette polémique, Laurence Garnier s’est voulue rassurante, affirmant qu’elle recevrait tous les acteurs concernés en début d’année prochaine. Pour elle, il est important d’accompagner les Français face à l’inflation, tout en restant ouverte à la discussion.
L’avis de la rédaction
Nous saluons cette initiative du gouvernement qui, en dépit des critiques, semble se soucier du pouvoir d’achat des Français. Il est néanmoins essentiel d’écouter et de prendre en compte les préoccupations des restaurateurs pour ne pas déséquilibrer davantage un secteur déjà fragilisé par la crise sanitaire. Le débat promet d’être animé et nous suivrons son évolution avec attention.