La maladie de Parkinson est très handicapante, mais tous les symptômes ne sont pas connus
La maladie de Parkinson est très handicapante, mais tous les symptômes ne sont pas connus. Le manque d’informations peut s’avérer problématique notamment pour le diagnostic précoce.
La France se prépare pour la journée de la maladie de Parkinson
La France se prépare pour cette journée dédiée, c’est un moment adapté à la sensibilisation. Elle permet d’informer autrui sur ces symptômes qui sont dans la plupart des cas réduits aux tremblements. Pourtant, ce n’est pas le seul, car la souffrance est généralement au rendez-vous. Il y a deux ans, le gouvernement avait d’ailleurs lancé un plan pour tenter d’améliorer la prise en charge. En parallèle, pour améliorer le diagnostic, il est essentiel de former les professionnels ainsi que les aidants qui sont généralement les premiers affectés par cette maladie handicapante.
Connaitre les symptômes ainsi que les conséquences de cette maladie
Comme c’est le cas avec la maladie d’Alzheimer, les proches sont souvent sollicités, cela peut devenir très lourd sur le long terme à supporter psychologiquement et physiquement. Cette méconnaissance n’arrange pas non plus la situation. À l’occasion de la journée du 11 avril, il est intéressant de se pencher un peu plus en détail sur la maladie de Parkinson qui touche presque 200 000 personnes sur le sol français. De plus, le ministère de Marisol Touraine a décidé de se mobiliser sur la toile pour informer le plus possible le grand public en utilisant les réseaux sociaux. Le but premier consiste à connaitre les symptômes ainsi que les conséquences de cette maladie. Cette dernière est susceptible de provoquer des troubles moteurs qui se traduisent par de la raideur, de la lenteur, et même une perte d’équilibre.
Des solutions pour améliorer le quotidien des malades
La maladie de Parkinson provoque aussi d’autres troubles comme des difficultés à parler, des troubles gastro-intestinaux ne doivent pas être oubliés. De plus, les symptômes sont complexes à gérer au quotidien par le malade, cela peut par la suite se transformer en dépression, il tombe ainsi dans une spirale infernale qui se révèle être néfaste à la fois pour son organisme et son moral. Les professionnels de la santé tentent en parallèle de trouver des solutions pour améliorer le quotidien tout en réduisant les douleurs. Des études ont montré que de nouvelles pistes se dévoilaient. Par exemple, le fitness aurait la capacité de freiner l’évolution des troubles et ce serait aussi le cas pour le sommeil. La qualité de ce dernier est essentiel pour diminuer les symptômes.
Maladies neurodégénératives: 40 millions d’euros pour déployer le plan en régions
Des crédits de 40 millions d’euros ont été délégués en septembre aux Agences régionales de santé (ARS), pour déployer sur leur territoire le plan sur les maladies neurodégénératives présenté en novembre 2014, a annoncé mardi le gouvernement.
“Nous avons franchi à la rentrée une étape primordiale, puisque l’ensemble des crédits concernant le volet médico-social du plan ont pu être délégués aux agences régionales de santé, avec la circulaire diffusée le 7 septembre dernier”, a déclaré la secrétaire d’Etat aux personnes âgées, Laurence Rossignol.
“Les ARS sont donc désormais outillées, tant sur le plan technique que financier avec une enveloppe de 40 millions d’euros, pour déployer le plan sur leur territoire”, a-t-elle ajouté lors des 9èmes rencontres organisées à Paris par l’association France Alzheimer et maladies apparentées.
Le gouvernement avait présenté en novembre 2014 un plan sur 5 ans (2014-2019) sur Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives, comprenant 96 mesures visant notamment à améliorer le diagnostic et le quotidien des malades et de leur proches.
Plus de 850.000 personnes seraient atteintes de la maladie d’Alzheimer, environ 150.000 de la maladie de Parkinson et 85.000 de sclérose en plaque.
Selon l’entourage de Mme Rossignol, ces nouveaux crédits de 40 millions d’euros s’ajoutent à 230 millions dont disposent déjà les ARS, principalement au titre de crédits non utilisés provenant du précédent plan Alzheimer (2008-2012). Soit un total de 270 millions d’euros pour financer des installations nouvelles pour les personnes souffrant de maladies neurodégénératives et leurs proches, a-t-on indiqué de même source à l’AFP.
Le nouveau plan prévoit en outre de consacrer 200 millions d’euros sur cinq ans à la recherche, selon France Alzheimer.
“On en est aux balbutiements” de la mise en oeuvre du plan, a commenté devant la presse le président de l’association, Joël Jaouen, soulignant l'”impatience” des familles dans l’attente de mesures concrètes.
Dans un courrier à François Hollande daté du 10 novembre, cinq associations dont France Alzheimer, France Parkinson et la Fondation Médéric Alzheimer, avaient regretté que le plan ne soit “opérationnel de facto qu’à compter de 2016”. “Il est évident que l’enveloppe de 470 millions d’euros ne pourra suffire à répondre aux besoins de l’ensemble des personnes concernées par une maladie neurodégénérative”, écrivaient-elles.