Une base de données de référence pour l’art contemporain asiatique : c’est le pari de John Dodelande
Avec ses activités commerciales et de collecte centrées sur la Chine, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan et la Géorgie, John Dodelande construit un pont qui traverse l'Europe continentale jusqu'en Chine continentale, en suivant la voie du commerce ancien.
L’ambition de la collection d’art contemporain de John Dodelande est de créer un hommage contemporain à la légendaire route de la soie, la route culturelle et commerciale historique qui reliait Xi’an à Rome, en faisant découvrir la culture asiatique à un public occidental pour le moment peu connaisseur de l’art asiatique. Pour lui, l’échange ne se mesure pas à la soie, mais plutôt à une collection soigneusement conservée d’œuvres d’art modernes et contemporaines qui reflètent l’éblouissante diversité des médiums et de la pratique esthétique des artistes, ainsi que de la culture chinoise elle-même.
Serial entrepreneur
Entrepreneur depuis le début de la vingtaine, John Dodelande a créé ses premières entreprises dans le domaine de la mode et du textile, lorsqu’il a découvert les pays de la route de la soie. S’installant en Géorgie, il a d’abord investi et développé des terres agricoles, développant ce qui est aujourd’hui une exploitation agro-industrielle de premier plan dans la région du Caucase. Il a ensuite diversifié ses activités dans le secteur de la transformation alimentaire, possédant actuellement deux usines en Géorgie. John Dodelande a été par ailleurs le pionnier de développements immobiliers ambitieux, son dernier projet visant à redéfinir la zone autour de l’aéroport de Tbilissi avec des hôtels, une station-service internationale, des restaurants et des parkings modernes d’ici 2019-2020.
L’innovation au service de l’art contemporain asiatique
Mais John est avant tout un expert avisé de l’art contemporain asiatique, actif sur le marché de l’art contemporain depuis plus de dix ans. Il a plus particulièrement axé sa collection sur les œuvres d’art contemporain chinois et les jeunes artistes de la nouvelle génération qui s’éloignent à la fois de l’esthétique et de l’esprit de ses aînés.
En développant une connaissance approfondie du marché de l’art asiatique, John Dodelande constate l’absence d’un référentiel pertinent, efficace et pragmatique capable d’identifier les œuvres et les artistes, de dresser un état des lieux du marché et des pratiques et enfin de guider les choix des acteurs du marché.
Au-delà des sites et réseaux institutionnels des maisons de ventes aux enchères et des bases de données les plus utilisées par les pure players du marché, il a constaté d’une part le monopole de certains acteurs, et d’autre part, la fragmentation et l’éclatement de l’information et la difficulté de faire le tri entre des dizaines voire des centaines de sources, chacune obéissant à sa propre logique et à ses propres règles.
John Dodelande développe ainsi avec des partenaires un nouvel outil qui a vocation à devenir la base de données de référence pour l’art contemporain asiatique et chinois en particulier Cette base de données, accessible gratuitement au grand public pour son volet pédagogique de présentation, sera accessible par abonnement aux professionnels qui auront accès à des informations précieuses sur les artistes, les œuvres et les transactions, offrant une vue d’ensemble de ce marché particulier et de son évolution.
Cette initiative a vocation à être déployé sur d’autres marchés cibles de l’art et même d’autres secteurs d’activité.
John Dodelande devrait annoncer le lancement de cette plateforme innovante en 2020.