Video : Les réseaux sociaux se transforment en addiction au même titre que le tabac
Dans le monde médical, il est nécessaire d’ajouter une nouvelle addiction puisque les réseaux sociaux rythment le quotidien des internautes. Ce monde connecté a pris une telle importance qu’il est parfois difficile de s’en séparer.
Les réseaux sociaux peuvent créer un manque insupportable
Lorsque l’on évoque le monde des addictions, nous pensons immédiatement à l’alcool ou au tabagisme. Il est encore assez rare d’intégrer les réseaux sociaux ou les Smartphones. Pourtant, c’est une réalité qu’il faut prendre en compte au plus vite. Les performances des mobiles sont de plus en plus importantes, ils deviennent donc des ordinateurs personnels qui offrent une multitude de possibilités. Il est par conséquent inutile d’être au bureau ou à la maison pour consulter Facebook, Twitter, Google+…
Grâce à la recrudescence de la 4G et du WiFi dans les transports en commun ou les lieux publics, vous n’aurez aucune difficulté pour vous connecter. Toutefois, cette aisance possède un côté sombre puisqu’il peut renforcer une addiction aux réseaux sociaux. Si vous avez tendance à consulter votre profil plus de 10 fois par jour, il est important de se poser des questions, car le besoin est parfois aussi fort que celui engendré par le manque de tabac ou d’alcool.
Les réseaux sociaux sont devenus une addiction à part entière
Avec l’essor des Smartphones et des applications, il est assez complexe de ne pas se connecter avec aisance. Les internautes peuvent rejoindre leurs réseaux préférés en quelques secondes depuis n’importe quel endroit grâce au WiFi ou à l’internet mobile. Comme les enveloppes data sont de plus en plus conséquentes, les mobinautes conversent facilement avec l’entourage. Les réseaux sociaux sont devenus une addiction à part entière, car ils sont nombreux à consulter ces plateformes près de 14 fois par jour avec une durée quotidienne moyenne de 1h45. Ils souhaitent effectuer à chaque fois la même démarche à savoir vérifier les notifications, les partages ainsi que les likes enregistrés.
« Réseaux sociaux, tous accros ? » révèle que « Liker tue »
C’est sur cette chaîne qu’une vidéo bien construite met en lumière cette addiction négative. Les réseaux sociaux comme Facebook sont comparés à un paquet de cigarettes que l’on consomme généralement sans modération. Pourtant, les dégâts sont similaires même s’ils appartiennent à deux mondes différents. Ce geste compulsif peut être une source d’angoisse, de stress, et même de dépression dans certains contextes. Cette vidéo baptisée « Réseaux sociaux, tous accros ? » révèle que « Liker tue » en faisant bien sûr référence au fameux « Fumer tue ».
Pour comprendre le phénomène de l’addiction, il faut se focaliser sur le fonctionnement du cerveau. Ce dernier reprend les mêmes codes observés pour une addiction classique à l’alcool, au tabac, aux jeux vidéo ou encore à la sexualité.
Les mordus de réseaux sociaux sont contraints de passer par une période de sevrage
Généralement, les internautes ne peuvent plus se passer de cette consultation massive que ce soit au cours de la journée ou de la nuit. En effet, le Smartphone a remplacé la lampe sur la table de chevet ou encore le réveil. Il est à portée de mains, certains lorsqu’ils se réveillent consultent immédiatement les réseaux sociaux. Cela a de ce fait un impact non négligeable sur le sommeil qui induit une mauvaise humeur. La qualité est par conséquent endommagée, ce qui provoque une multitude de désagréments au cours de la journée suivante. Comme c’est le cas pour une addiction traditionnelle, les mordus de réseaux sociaux sont contraints de passer par une période de sevrage.
L’addiction aux réseaux sociaux existe-t-elle ?
Le concept d’addiction au virtuel n’est reconnu par aucune instance scientifique, que se soit par l’Académie française de médecine ou par le DSM V l’ouvrage de référence de la Société américaine de psychiatrie. Dans les faits, en tant que clinicien, je n’ai jamais reçu de patient pour une addiction aux réseaux sociaux. Quand on pense en termes d’addiction, on suppose généralement une rupture des liens sociaux. Dans le cadre des réseaux sociaux, l’individu continue à vivre, à sortir de chez lui, à se rendre au travail… Cela n’empêche pas cependant certaines personnes d’avoir un véritable comportement compulsif vis-à-vis des réseaux sociaux : elles vérifient de façon quasi-obsessionnelle que ce qu’elles ont posté a été commenté, liké ou encore si elles ont de nouveaux followers… Ces conduites compulsives sont facilitées par la consultation des sites sociaux sur mobile donc partout et n’importe quand, chez soi, en réunion, dans le métro…
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