Voici pourquoi le prix des pellets devrait continuer de baisser

Photo d'illustration. Des pellets de bois. Pixabay
2022 a vu la demande en pellets de bois augmenter considérablement, dans un contexte de crise énergétique importante.
Qu’on les appelle granulés ou pellets, ces derniers décrivent un combustible dérivé du bois. Ils sont élaborés à partir de sciure, résidus divers ayant pour origine les activités de l’industrie du bois.
Certes, ils favorisent la performance énergétique, tout en préservant l’environnement par un impact moindre, et ils sont moins onéreux que d’autres sources de confort comme le fioul ou l’électricité.
Mais le prix d’une chaudière représente encore un investissement important, même si des dispositifs d’aides mis en place par le gouvernement permettent d’alléger la facture.
Crise énergétique : les pellets également touchés
Seulement depuis plusieurs mois et à l’instar d’autres énergies, les pellets ne sont pas épargnés par la crise de l’énergie.
Sans jeu de mots, la flambée du coût des matières premières, mais aussi les conséquences de la guerre en Ukraine ou encore une demande supérieure par crainte de ruptures de stocks justifient une hausse du coût des pellets.
Une situation résumée par Eric Vial, directeur de l’association Propellet regroupant les professionnels du secteur à France3 Bretagne :
Dans l’absolu, la filière avait des volumes qui permettaient de fournir. Mais 50% des foyers ont voulu acheter plus tôt que prévu dans la saison, alors qu’on n’avait quasi plus besoin de se chauffer. Et comme les consommateurs sont de plus en plus nombreux, il y a eu la panique.
Le début d’une diminution
Mais l’éclaircie semble être à l’ordre du jour, un an après cet envol des prix. Certes, le niveau des prix ne retrouvera pas celui de 2021 à 5 euros le sac de 15 kilos.
Pourtant avec l’arrivée prochaine du printemps, le sac retrouve des niveaux plus conformes de 7 à 9 euros, ce qui laisse ce mode d’énergie encore bien plus intéressant économiquement que l’électricité ou le gaz.
De nouveaux sites de production
D’un côté, la France dispose de suffisamment de sites de production pour être autosuffisante à 85%. Mais le potentiel de développement est prometteur, alors que tout est fait pour inciter les consommateurs à remplacer leurs anciennes chaudières au fioul.
Pour y parvenir et depuis environ cinq ans, de nouvelles usines sont sortie de terre. A terme, en 2028, 4 millions de tonnes devraient être produites en France, contre 2,1 millions aujourd’hui (et une consommation de 2,6 millions de tonnes).