Alzheimer : Une solution pour les troubles de la mémoire basée sur la lumière bleue
La maladie d’Alzheimer est très complexe, car les patients sont la cible d’un isolement. La Science tente de trouver un moyen et des chercheurs ont peut-être mis le doigt sur une solution intéressante qui est basée sur la lumière bleue.
Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer repose essentiellement sur l’interrogatoire, des tests neuropsychologiques et sur la mise en évidence d’une atrophie corticale qui touche d’abord le lobe temporal interne et notamment l’hippocampe, régions importantes pour la mémoire. Elle est généralement diagnostiquée à partir de l’âge de 65 ans. Des formes précoces, plus rares (moins de 5 % des patients), peuvent cependant apparaître beaucoup plus tôt. Les premiers signes de la maladie d’Alzheimer sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence, une dépression, un stress ou d’autres pathologies neurologiques comme la démence vasculaire. Elle fut ainsi sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960.
Traiter la maladie d’Alzheimer avec une lumière bleue
Les experts du MIT aux États-Unis se sont focalisés sur la maladie d’Alzheimer et plus précisément les conséquences de ce problème de dégénéréscence. Les patients sont généralement victimes de celle-ci dès 60 ans, mais malheureusement, des personnes beaucoup plus jeunes sont touchées. La Science fait d’importants progrès dans plusieurs domaines, mais face à cette maladie, le flou est total. Les médecins ont encore beaucoup d’informations à rassembler sur le cerveau, car il n’a pas dévoilé l’intégralité de ses mystères.
La technique de l’optogénétique à creuser davantage
Dans la revue Nature, il y a toutefois une lueur d’espoir pour toutes les personnes qui sont atteintes. Les chercheurs de Cambridge ont découvert que la stimulation du cerveau en ayant recours à une lumière bleue permettrait de réactiver les souvenirs oubliés par la maladie d’Alzheimer. Par conséquent, contrairement à toutes les idées préconçues, celle-ci ne détruirait pas la mémoire, les souvenirs seraient simplement rangés dans une zone du cerveau et ils deviendraient inaccessibles. En stimulant cette partie, les personnes pourraient à nouveau se remémorer. Pour l’instant, cette théorie a été basée sur un groupe de souris et les tests sur les Hommes seront complexes, car un tel dispositif pour les humains n’a pas encore été inventé.
Le fonctionnement du cerveau humain et des souris est semblable
En ce qui concerne le protocole de cet essai, les scientifiques ont fait subir à des souris des décharges électriques. Les rongeurs déclarés comme sains ont eu extrêmement peur et ceux qui avaient été modifiés n’ont montré aucune émotion spécifique. Ils ont ensuite eu recours à l’optogénétique qui consiste à utiliser la lumière bleue. La zone du cerveau a donc été stimulée, les souris ont pu se rappeler la peur alors qu’elles n’avaient pas réagi face aux électrochocs. C’est assez encourageant, car le cerveau des humains et celui des rongeurs auraient tendance à fonctionner de la même façon.