Pour la CNIL, les backdoor représentent une mauvaise idée
Généralement, la CNIL ne tarde pas à s’exprimer lorsqu’une affaire susceptible de mettre en jeu la vie privée est identifiée. Elle partage ainsi son point de vue par rapport à ces backdoor que l’on peut traduire par des portes dérobées.
Les internautes multiplient les demandes de déréférencement
La CNIL a constaté une hausse des plaintes, cela n’est sans doute pas dû à une augmentation des problèmes. Elle est convaincue que les internautes prennent désormais conscience de « la gestion de leur réputation en ligne ». Nombreux sont ceux qui cherchent des informations sur leur identité et qui constatent avec effroi les dégâts causés.
La CNIL partage son avis sur les backdoors
Il a été assez difficile de passer à côté l’affaire d’Apple qui n’a pas souhaité collaborer avec la justice américaine pour tenter de débloquer l’iPhone d’un terroriste présumé. Le FBI a été contraint de se tourner vers une société lambda pour combler ses attentes. Dans le monde high-tech, il existe donc des Backdoor. Ce sont des portes cachées, elles donnent la possibilité aux différents gouvernements du monde entier de pénétrer dans les appareils sans aucune contrainte. Par conséquent, si Apple ou un autre fabricant voulait espionner un consommateur, il aurait parfaitement les outils pour le faire. Dans différentes affaires, ce sont les menaces terroristes qui sont dégainées, mais la CNIL estime que ce n’est pas une bonne idée.
Les États-Unis ne sont pas les seuls à être touchés
Dans le cadre de la publication d’un rapport annuel, la Commission nationale de l’informatique et des libertés a insisté sur le fait que ces portes dérobées n’étaient pas illégales. Les agences ou les gouvernements sont en mesure de les utiliser pour rassembler toutes les données qu’ils souhaitent. Toutefois, la CNIL est convaincue que cette méthode ne représente « pas une bonne solution ». Ces Backdoor devraient être fermées, car, selon elle, il existe déjà plusieurs techniques permettant d’obtenir les mêmes effets. Toutefois, cette affaire est assez problématique puisque les États-Unis ne sont pas les seuls à être touchés, la France est également victime de ce chiffrement à outrance. François Molins, le procureur de Paris a précisé que 8 mobiles avaient été saisis l’année dernière, mais ce cryptage a empêché une intrusion.
La Loi Renseignement met en avant plusieurs solutions
Lorsque la Pomme a été sollicitée, elle a répondu qu’une telle divulgation pouvait nuire à la sécurité des clients. La CNIL est donc contre les portes dérobées, mais elle reste convaincue que le chiffrement « est un élément clé de la robustesse des systèmes ». Les personnes intéressées devraient utiliser les techniques en vigueur comme la captation de données informatiques, les réquisitions… La Loi Renseignement met en avant plusieurs solutions visant à collecter ces fameuses données. En parallèle, cette publication a permis de révéler que 34 367 courriers ont été reçus par la CNIL ainsi que 136 241 appels téléphoniques.
La Cnil a décidé de condamner Google à payer une amende de 100 000 euros
La firme de Mountain View et la CNIL ne sont pas sur la même longueur d’onde à propos du droit à l’oubli. Elle a décidé de condamner Google à payer une amende de 100 000 euros. Elle intervient après un combat acharné qui dure depuis plusieurs mois.
La CNIL a annoncé ce jeudi qu’elle avait condamné le géant Google à payer 100 000 euros d’amende. La Commission nationale de l’informatique et des libertés reproche au groupe américain de n’avoir pas accepté de déréférencer sur toutes les extensions de son moteur de recherche des informations concernant des particuliers.
Selon la CNIL, « contrairement à ce qu’affirme Google, le déréférencement sur toutes les extensions ne limite pas la liberté d’expression dans la mesure où il n’entraîne aucune suppression de contenu sur internet« . Google peut encore contester cette décision devant le Conseil d’Etat. Lire la suite
Facebook nous espionne selon la CNIL et la DGCCRF
Alors que Free Basics a été interdit en Inde à cause de la neutralité du net, le réseau social est cette fois attaqué pour sa gestion des données personnelles. La CNIL a donné trois mois à Facebook pour changer ses habitudes.
La DGCCRF indique sur son site avoir procédé au contrôle des conditions d’utilisation du réseau social Facebook, qui a « révélé la présence de clauses abusives, interdites par la loi« . Une « mise en conformité devra être exécutée dans un délai de soixante jours, sans préjudice des voies de recours à la disposition de ces sociétés pour contester cette mesure« , souligne l’organisme.
Une porte-parole de Facebook s’est dit « surprise » de ce développement mardi soir.
« Nous sommes déçus que la DGCCRF ait choisi de faire cette annonce. Nous étions engagés dans un dialogue avec ses représentants pour déterminer conjointement la meilleure façon de répondre aux points soulevés, tout en continuant à disposer des moyens d’assurer le meilleur service possible aux utilisateurs de Facebook en France« , a-t-elle souligné alors que le groupe américain espère « poursuivre les discussions« . Lire la suite
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