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Tl;dr
- Participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation (CPF) dès 2024.
- La mesure permettra de générer 200 millions d’euros d’économies.
- Reste à charge pour les utilisateurs du CPF au minimum à 10% du coût de la formation.
- 10 milliards d’euros de crédit annulés pour réduire le déficit public.
Une contribution salariale au compte personnel de formation
Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publiques, a annoncé une mesure qui modifiera le paysage de la formation professionnelle. À partir de 2024, une contribution forfaitaire des travailleurs sera mise en place pour le compte personnel de formation (CPF). Une mesure qui va générer 200 millions d’euros d’économies, selon le ministère de l’Economie et des Finances.
Le reste à charge pour les utilisateurs du CPF
Cette contribution sera proportionnelle : le reste à charge pour les utilisateurs du CPF est destiné à se situer au minimum à 10% du coût de la formation. Il ne s’agira donc pas d’un montant fixe, mais d’une part variable en fonction du coût de la formation engagée.
Un contexte économique difficile
Cette mesure s’inscrit dans un contexte économique contraint. Le gouvernement a dû adapter ses prévisions, suite à un ralentissement économique plus important que prévu. Pour tenir son ambition de réduire le déficit public à 4,4% du PIB cette année, le gouvernement a dévoilé un plan d’économies supplémentaires de 10 milliards d’euros.
Les détails de l’annulation des crédits
Parmi ces économies, une large part proviendra de la limitation de certaines dépenses de fonctionnement des ministères. Dans ce cadre, le décret d’annulation de ces 10 milliards d’euros de crédit doit être pris cette semaine. Un autre décret, prévu en avril, précisera les modalités de la participation forfaitaire au CPF.
L’avis de la rédaction
Face à une conjoncture économique complexe, le gouvernement tente de naviguer entre les écueils pour maintenir le cap budgétaire. Si cette mesure peut sembler difficile pour les salariés, elle s’inscrit dans une nécessité de partage des coûts de la formation professionnelle. Néanmoins, il faudra veiller à ce que cette contribution n’entrave pas l’accès à la formation pour les travailleurs les moins rémunérés.