Une copie d’un “hoverboard” saisie par la police en plein CES 2016
Au CES 2016 organisé à Las Vegas, c’est un évènement de taille qui s’est produit et il n’est pas en lien avec la présentation d’un produit. En effet, la police a débarqué dans le salon pour saisir du matériel en raison de contrefaçons.
Cette année, le CES 2016 est au cœur de l’innovation, car de nombreux produits connectés ont été présentés. Parmi eux, les visiteurs ont eu l’occasion de découvrir le fameux hoverboard qui connait un succès grandissant. Toutefois, des copies ont été saisies à l’intérieur du salon, car une plainte avait été déposée en conséquence. Cette dernière fait état d’une violation de brevets et c’est Future Motion qui s’est plainte.
Le CES 2016 de Las Vegas chamboulé par la police !
Un concurrent chinois n’aurait pas hésité à copier le modèle en s’inspirant des brevets avant de présenter les différents modèles au CES 2016. L’affaire a été prise avec un certain sérieux, car les agents fédéraux ont été dépêchés sur place dans le cadre d’une enquête qui a débouché sur une saisie du matériel. La plainte mentionne une exploitation illégale et la justice doit se pencher dans les prochains jours sur ce dossier. Le concurrent qui est incriminé, Changzhou First International Trade ne partage pas le même avis, il conteste donc avec ferveur les faits reprochés.
Les brevets du design et de la stabilisation auraient été violés
Elle a décidé de partager quelques déclarations à la BBC en insistant sur le fait que c’était la première fois que de telles accusations concernaient la start-up asiatique. Ce modèle d’hoverboard est atypique, car il présente une roue au centre et il ressemblerait étrangement à celui proposé par une société californienne. C’est donc à la justice d’étudier cette affaire qui concerne l’Onewheel. Deux brevets auraient été violés, à savoir celui dédié à la stabilisation et celui en lien avec le design.
Un nouveau moyen de transport
Le “hoverboard” n’est pas tout à fait le skateboard volant du film “Retour vers le Futur”, mais les évolutions technologiques de ces dernières années ont permis de faire de ce gyropode un moyen de locomotion léger, environ 11 kilos, et performant, qui roule jusqu’à près de 20 km/h.
Raphael Vargas, investisseur immobilier à Washington, utilise son hoverboardquotidiennement, un instrument “cool”, qui est “un bon point de départ pour engager la conversation”.
“C’est mieux que de marcher et c’est vraiment amusant”, dit-il.
M. Vargas ne peut toutefois pas faire le long trajet de chez lui jusqu’à son travail avec son hoverboard, mais il le prend dans sa voiture et s’en sert pour aller du parking jusqu’à son bureau. “Je l’ai pris pour aller au supermarché et j’ai fait mes courses en un rien de temps”.
Pour se déplacer, l’utilisateur met le poids de son corps dans le sens où il souhaite aller et le hoverboard se met en route. Les fabricants soulignent que quelques minutes d’entraînement suffisent pour maîtriser ces gyroscopes, cousins des Segway, qui se vendent à des prix abordables: 300 dollars pour les moins chers.
“Je suis monté dessus et j’ai appris à m’en servir en 10 minutes”, raconte Tony Le, qui a découvert ses premiers hoverboards sur une foire en Chine et a décidé d’ouvrir un magasin vendant ces appareils dans le New Jersey.
Les hoverboards, accessoires “cool” et moyen de locomotion pratique pour les citadins, sont sur beaucoup de listes adressées au Père Noël cette année. Les Segway, trop chers, encombrants et peu pratiques, n’avaient pas réussi à percer sur ce secteur des transports urbains alternatifs.