Covid-19 : le gouvernement débloque 15 milliards d’euros supplémentaires pour aider les entreprises
Face aux difficultés de reprises des entreprises, le gouvernement annonce 15 milliards d’euros supplémentaires pour aider les entreprises.
Même si le déconfinement continue de s’opérer sur le territoire français, beaucoup d’entreprises sont encore en difficulté. Certains restaurants préfèrent même rester fermer malgré la réouverture des terrasses en attendant de pouvoir recueillir des clients en salle. Afin de limiter les effets sur l’économie de la crise sanitaire, le gouvernement vient de débloquer 15 milliards d’euros.
Soutenir en priorité l’activité touristique
Le projet de loi de finances rectificative (PLFR) sera présenté le 2 juin prochain. À travers ce dernier, le gouvernement prévoit d’ajouter 15 milliards d’euros de mesures d’urgence supplémentaires. D’après le ministre des Comptes publics Oliver Dussopt, cette enveloppe ciblera les entreprises du tourisme. Suite à un entretien avec le journal des Echos, nous apprenons que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire que ces derniers crédits permettront de passer d’un « soutien économique généralisé à un accompagnement ciblé et adapté aux entreprises qui restent en difficulté ». Pour rappel, le gouvernement avait précédemment injecté 100 milliards d’euros de mesures d’urgence durant l’année 2020 afin de soutenir l’économie française.
Olivier Dussopt explique ainsi que « ces 15 milliards doivent traduire notre transition vers un soutien ciblé pour les entreprises », comme par exemple les restaurants, les bars ou encore les hôtels. Nous apprenons ainsi que quatre milliards d’euros permettront de financer des exonérations de charges et 3,5 milliards d’euros seront dédiés à la « sortie progressive du fonds de solidarité entre juin et la fin août ». De plus, 6,5 milliards d’euros serviront à « accompagner la montée en puissance de l’activité partielle de longue durée (APLD) ».
De son côté, Bruno Le Maire explique que le gouvernement souhaite « continuer à accompagner les entreprises en difficultés structurelles » tels que « le secteur automobile et les fonderies, confrontées à une transformation majeure avec le passage du véhicule thermique à la voiture électrique ». Il ajoute par la suite : « Nous soutenons également les entreprises viables, mais qui ont été fragilisées par la crise et qui peuvent avoir du mal à redémarrer ».