Crédit immobilier : la Banque de France s’oppose aux refus bancaires
Découvrez comment la Banque de France prévoit de combattre le problème croissant des refus de crédits immobiliers par les banques traditionnelles !
Tl;dr
- Gouverneur de la Banque de France préoccupé par hausse du taux de refus de prêts.
- Propose procédure amiable pour crédits immobiliers solvables mais refusés.
- Défend normes du HCSF malgré critiques des banquiers et courtiers.
- Suggère que les banques n’utilisent pas assez les flexibilités offertes.
Préoccupations sur l’augmentation du taux de refus de prêts
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a exprimé sa préoccupation quant à la hausse supposée du taux de refus de prêts par les banques. Il a fait remarquer que « le taux de refus des banques, à risque égal, ne devrait pas augmenter », et a ajouté que cette augmentation ne serait pas justifiée, étant donné que la rentabilité et la liquidité des banques ne devraient pas constituer un frein.
Proposition d’une procédure amiable pour les crédits immobiliers refusés
Le gouverneur de la Banque de France a suggéré l’instauration d’une procédure amiable pour les crédits immobiliers solvables qui auraient été injustement refusés. Il a invité les banques et les pouvoirs publics à réfléchir à cette possibilité, comparable à ce qui existe déjà pour les crédits aux entreprises.
Défense des normes du HCSF
François Villeroy de Galhau a également réitéré sa défense des normes du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui limitent la durée des prêts et leur poids par rapport aux revenus des ménages. Il a insisté sur le fait que ces normes ont « rempli (leur) mission » pour endiguer le surendettement.
Appel à une utilisation accrue des flexibilités
L’argument principal du gouverneur pour défendre les normes du HCSF est que les banques ont déjà la possibilité de déroger à ces règles, mais ne le font pas suffisamment. Il a incité les banques à utiliser davantage les flexibilités offertes par la décision du HCSF, notamment la marge de flexibilité pour laquelle les banques ne sont pas tenues de respecter la limite de 25 ans et le taux d’endettement de 35% maximum.
L’avis de la rédaction
La proposition du gouverneur de la Banque de France mérite une attention sérieuse. La mise en place d’une procédure amiable pourrait être une solution viable pour faire face au problème des refus de prêts immobiliers. De plus, l’appel à une utilisation accrue des flexibilités offertes par les normes du HCSF souligne l’importance d’encourager les banques à être plus conscientes de leurs responsabilités et de leurs opportunités. Il convient toutefois de veiller à ce que ces flexibilités ne servent pas à contourner les normes établies pour prévenir le surendettement.