Deux mineures profèrent des menaces d’attentat sur Facebook et sont arrêtées
Les réseaux sociaux sont un terrain de libre échange, mais toutes les conversations ne sont pas permises surtout lorsqu’il s’agit de menaces terroristes. Les adolescentes ont donc fait l’objet d’une arrestation.
Deux de ces adolescentes ont été présentées vendredi soir à un juge antiterroriste en vue de leur mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, a précisé à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV. Le parquet a requis le placement en détention provisoire de la plus jeune, âgée de 15 ans, et a demandé que la seconde, 17 ans, soit placée sous contrôle judiciaire.
4 adolescentes arrêtées à cause des menaces exprimées sur Facebook
La France a été profondément marquée une première fois avec les attaques contre Charlie Hebdo et l’épicerie. Quelques mois plus tard, ce sont des dizaines de français qui ont perdu la vie dans l’attentat des cafés, du Stade de France et du Bataclan. Par conséquent, les menaces terroristes sont prises avec le plus grand sérieuses, car les forces de l’ordre ne peuvent pas se permettre de ne pas exploiter toutes les pistes. Sur Facebook, les adolescentes ont expliqué que des attentats allaient être ms en place dans des lieux de rassemblement sur le sol français.
Salle de concert
Deux des adolescentes sont soeurs et n’ont jamais rencontré les deux autres protagonistes qui ne se connaissent pas non plus. Toutes quatre habitent «dans des villes différentes», d’après la source policère.
Les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) soupçonnaient notamment les jeunes filles d’un projet d’attentat visant une salle de concert parisienne.
Le 13 novembre, des commandos djihadistes avaient frappé Paris, attaquant notamment la salle de spectacle du Bataclan où 90 personnes avaient été tuées, ainsi que des terrasses de bars et restaurants et les abords du Stade de France. Ces attentats, les plus meurtriers jamais réalisés en France, ont fait en tout 130 morts et des centaines de blessés.
Des menaces d’attentats similaires à celles du 13 novembre
Elles ont insisté sur le fait que les attaques seraient similaires à celles organisées le 13 novembre dernier. Ces propos ont donc fait l’objet d’une étude et les forces de l’ordre ne sont pas en possession d’informations supplémentaires concernant un tel drame. Rien n’est donc venu étayer ces menaces, mais les adolescentes ont tout de même été interpellées. Au vu de la gravité des faits, les quatre personnes concernées ont été dépêchées devant un juge antiterroriste.
Les adolescentes ne possédaient pas d’armes ni d’explosif
Sur les quatre adolescentes, deux ont pu retrouver la liberté, celle âgée de 17 ans a été placée sous un contrôle judiciaire et la dernière âgée de 15 ans a été par contre placée en détention provisoire. Selon les éléments de l’enquête, elles auraient voulu commettre un attentat contre une salle de concert à Paris et cela fait échos au Bataclan alors que les Eagles of Death Metal se produisaient. Le leader de ce groupe a d’ailleurs partagé quelques critiques envers la sécurité de cette salle où plusieurs dizaines de spectateurs sont morts. En ce qui concerne les adolescentes, mis à part les deux sœurs, elles ne se connaissaient pas. L’enquête n’a pas permis de trouver des substances explosives ou des armes.