D’où viennent les appels téléphoniques indésirables que vous recevez?

Le harcèlement téléphonique est un problème quotidien qui exaspère beaucoup de Français. Chaque semaine, un consommateur reçoit en moyenne trois appels de numéros non reconnus. Malgré les conseils des divers organismes pour dissuader ces démarcheurs, ils persistent. Après une longue recherche, nous avons finalement découvert l'origine de ces numéros qui s'affichent sur votre téléphone. Quelle pourrait être la solution pour mettre fin à cette nuisance ?

Le harcèlement téléphonique, une préoccupation majeure pour les Français

Le démarchage téléphonique est un sujet qui pose problème à un grand nombre de consommateurs français. En effet, nombreux sont ceux qui reçoivent au moins trois appels par semaine provenant de numéros inconnus. Ces appels, souvent indésirables, sont généralement l’oeuvre de démarcheurs cherchant à vendre des produits ou des services.

Les astuces des démarcheurs pour contourner les règles

Les entreprises de démarchage ont trouvé des moyens de contourner les astuces et règles mises en place pour les décourager. Parmi ces stratégies, le « changement de numéro à chaque appel » rend l’identification des démarcheurs particulièrement compliquée pour les consommateurs. Ainsi, malgré des lois encadrant le démarchage téléphonique depuis 2020, le problème persiste.

Une législation qui peine à être respectée

La loi impose depuis 2023 aux démarcheurs d’utiliser un numéro identifiable lorsqu’ils appellent des professionnels ou des particuliers. Malgré cela, certaines entreprises ne respectent pas cette obligation, continuant d’utiliser des numéros différents pour chaque appel. Face à cela, l’Arcep a mis en place des numéros spécifiques pour les démarcheurs, mais la liste de ces numéros est longue et complexe.

Des solutions pour se protéger

Pour lutter contre les appels abusifs, le gouvernement a créé Bloctel, une plateforme permettant aux consommateurs de se protéger contre les appels indésirables. Cependant, certaines entreprises continuent de harceler les clients sans se soucier des sanctions, qui peuvent pourtant atteindre jusqu’à 600 000 euros.