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Tech

Facebook accusé d’avoir trompé l’UE lors du rachat de Whatsapp

Tech > Facebook > commission européenne > WhatsApp
Par Thomas Ulmer,  publié le 20 décembre 2016 à 15h18, modifié le 20 décembre 2016 à 15h19.

La Commission Européenne accuse Facebook ce mardi d'avoir fourni des informations trompeuses lors du rachat de Whatsapp en 2014.

Après Apple, c’est au tour d’un autre géant américain de la technologie d’être dans le collimateur de la Commission Européenne. Cette dernière accuse ce mardi Facebook d’avoir fourni des informations trompeuses ou inexactes lors du rachat de l’application de messagerie mobile Whatsapp en 2014. L’opération n’est pas remise en cause mais le réseau social risque une amende de l’ordre de 125 millions d’euros.

Facebook accusé de négligence volontaire

La communication des griefs envoyée à Facebook concerne les informations fournies lors de l’acquisition de Whatsapp. L’enquête lancée par Bruxelles porte sur un changement des conditions d’utilisation et de la politique de confidentialité de l’application en août dernier. Ce changement avait permis à Facebook d’associer les numéros de téléphone des utilisateurs de Whatsapp aux profils d’utilisateurs du réseau social, et ce malgré avoir déclaré ne pas disposer de la technologie nécessaire.

La Commission explique : “Dans sa notification de l’opération en août 2014 et en réponse à une demande d’information, Facebook a indiqué à la Commission qu’elle ne serait pas en mesure d’associer automatiquement et de manière fiable les comptes d’utilisateur des deux sociétés”. Or Bruxelles avait pris en compte cette information, mais pas uniquement, pour son approbation de l’acquisition.

La firme plaide la bonne foi

Les services de la concurrence envisagent “que Facebook ait fourni, délibérément ou par négligence, des informations inexactes ou trompeuses” lors du rachat de Whatsapp. De son coté Facebook plaide la bonne foi et affirme que la Commission craignait une fusion des deux services et non pas un échange de données. L’entreprise se défend d’avoir eu cette ambition et assure avoir fourni toutes les informations nécessaires, en plus d’avoir informé délibérément Bruxelles avant la mise à jour de la politique de confidentialité cette année.

Facebook a jusqu’au 31 janvier 2017 pour répondre à la Commission et attester de sa bonne foi. Autrement elle risque une amende pouvant aller jusqu’à 1% de son chiffre d’affaires en 2014, soit près de 125 millions d’euros.

Le Récap
  • Facebook accusé de négligence volontaire
  • La firme plaide la bonne foi
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