La dette publique française atteint un niveau record à la fin du premier trimestre 2021

La croissance économique.Lukas / Pexels
L’Insee vient de faire le bilan concernant la dette publique française à la fin du premier trimestre 2021.
Depuis le début de la crise sanitaire, la dette publique française n’a cessé d’augmenter. Une situation somme toute liée à l’ensemble des mesures de soutien mises en place par la France, mais aussi le plan de relance en cours sur le territoire. Selon le dernier rapport de l’Insee, la moitié de cet endettement record serait notamment dû à l’alimentation de la trésorerie des administrations publiques.
La crise sanitaire alourdit encore une fois la dette publique française
Ce n’est pas une nouveauté, la crise sanitaire a fortement impacté les comptes publics français. Dans un nouveau rapport publié vendredi, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a présenté sa dernière estimation concernant la dette publique française. Au cours du premier trimestre de l’année 2021, l’Insee déclare ainsi que la dette a atteint un nouveau record à 118,2 % du PIB, soit 2 739,2 milliards d’euros.
La progression de la dette est cependant moins importante qu’au début de la crise, mais reste soutenue. En cause, le plan de relance, mais aussi l’endettement de ce trimestre, qui a par ailleurs, alimenté « la trésorerie des administrations publiques, particulièrement celles de l’État et de l’Acoss », explique l’Insee.
Après une baisse de 23,7 milliards d’euros au quatrième trimestre 2020, nous apprenons ainsi que la dette publique a augmenté de 89 milliards d’euros durant le premier trimestre 2021. En excluant la constitution de la trésorerie, principalement par l’État et la Sécurité sociale, la dette publique française a augmenté de 48,3 milliards d’euros.
D’un autre côté, nous apprenons que la contribution des administrations locales à l’endettement public a légèrement augmenté de 0,9 milliard d’euros, « principalement sous l’impulsion des régions et des communes », explique l’Insee. Ile-de-France Mobilité et la Société du Grand Paris de leurs côtés se sont désendettées respectivement de 100 millions et 200 millions d’euros au cours du premier trimestre 2021.