La Gauche approuve la section « recettes » du Budget de la Sécu
Découvrez comment le budget de la Sécu a été sauvé : le rôle crucial joué par la gauche pour approuver la partie « recettes » !
Tl;dr
- Assemblée nationale approuve une version remaniée du budget 2025 de la Sécurité sociale.
- Le texte, qui prévoit 17 à 20 milliards de cotisations supplémentaires, est adopté en première lecture.
- La gauche a repoussé les coupes du gouvernement et a proposé de nouvelles recettes.
Un revirement inattendu dans le budget de la Sécurité sociale
En un événement sans précédent, l’Assemblée nationale a voté en faveur d’une version substantiellement remaniée de la section « recettes » du budget de la Sécurité sociale pour 2025. Ce changement de cap a été soutenu par la gauche, alors que les députés de la République en Marche et de la droite se sont prononcés contre.
Cotisations supplémentaires et nouvelles recettes
Le texte révisé, qui prévoit entre 17 et 20 milliards d’euros de cotisations supplémentaires, a été adopté en première lecture avec 126 voix pour et 98 contre. Parmi les nouvelles sources de revenus, les députés ont approuvé une réforme de la « taxe soda », conçue pour limiter la quantité de sucre dans ces boissons. « Incroyable! », s’est réjoui le groupe La France Insoumise (LFI) dans un communiqué, interprétant ce vote comme un nouvel échec pour Emmanuel Macron et Michel Barnier.
Un budget qui déplaît à la coalition gouvernementale
La coalition gouvernementale, quant à elle, a exprimé son mécontentement face à ce texte, le qualifiant de « dénué de sens et de sérieux, politique et budgétaire ». Thibault Bazin (LR) a déploré l’ajout de taxes et charges pour près de 17 milliards d’euros, affirmant que les victimes ne seraient pas les grandes fortunes, mais les classes moyennes qui travaillent.
L’avis de la rédaction
Ce revirement dans l’approbation du budget de la Sécurité sociale met en évidence la polarisation grandissante de notre paysage politique. Il souligne également l’importance d’un débat constructif et d’une prise de décision équilibrée. L’avenir de notre système de sécurité sociale dépend de notre capacité à trouver un terrain d’entente entre les différentes visions politiques.