Budget 2025 : Le gouvernement envisage de réduire de moitié les charges patronales
Révolution économique en vue pour 2025 : le gouvernement envisage de réduire de moitié les charges patronales, un geste audacieux pour stimuler la croissance !
Tl;dr
- Laurent Saint-Martin propose de réduire de moitié les allègements de charges pour les entreprises.
- Le ministre suggère de travailler davantage pour financer la protection sociale.
- Il s’oppose à une augmentation de la TVA sociale qui affecterait tous les consommateurs.
Une révision des allègements de charges patronales
Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a récemment évoqué la possibilité de diminuer de moitié les allègements de charges patronales, passant ainsi de 4 à 2 milliards d’euros. Cette initiative, comme expliqué par le ministre sur LCI, vise à ne pas pénaliser les salariés au Smic dont le coût du travail pourrait augmenter.
Financer la protection sociale par plus de travail
La question du financement de notre protection sociale se pose également. Laurent Saint-Martin estime que « On ne travaille pas assez pour financer notre protection sociale ». Il se dit favorable à l’idée du Sénat de demander aux actifs de fournir sept heures de travail supplémentaires par an sans rémunération pour financer la sécurité sociale.
Le refus d’une TVA sociale
Face à la proposition d’une « TVA sociale », le ministre s’est montré réticent : « Si vous augmentez la TVA sociale, vous frappez tout le monde, tous les consommateurs », a-t-il déclaré. Le Sénat doit examiner le budget de la sécurité sociale cette semaine, avant celui de l’État la semaine prochaine.
L’avis de la rédaction
Les propositions de Laurent Saint-Martin semblent équilibrées et réfléchies. Cependant, elles soulèvent des questions. Si l’on demande plus d’efforts aux actifs, que se passe-t-il pour les inactifs, les retraités, les chômeurs ? De plus, cette proposition de travailler plus pour gagner autant soulève la question de la juste rémunération du travail. Enfin, si la TVA sociale n’est pas la solution, quelle autre source de financement pourrait être envisagée pour pallier ces déficits ?