Le fléau des frelons asiatiques bientôt réglé d’après l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte de Tours.
Alors que le frelon asiatique sévit sur le continent européen et plus particulièrement en France depuis 2004, son expansion n’a cessé de faire des dégâts importants. Les abeilles françaises ont ainsi vu leur nombre diminuer drastiquement depuis l’apparition des frelons asiatiques qui se montrent très agressifs envers ses cousins du continent européen, accentuant leur disparition.
Cependant, les chercheurs de l’Université de Tours semblent avoir démontré que leur expansion n’est plus irréversible, en effet, les frelons souffriraient de “dépression de consanguinité”.
L’explication donnée viendrait du fait que le frelon asiatique dispose que de peu de reines, car comme ses congénères, le frelon asiatique produit trop de mâles et pas assez “d’ouvrières”, notamment du printemps à la mi-août. Cette anomalie serait liée à une perte de diversité génétique, les mâles ne participant pas à l’activité de la colonie, cela entraînera une diminution de l’expansion de cette espèce.
Le frelon asiatique s’est distingué par les problèmes qu’il a causés sur le continent européen, depuis 2009, 4 personnes ont trouvé la mort à cause des piqûres de frelons. Les frelons s’installent principalement aux abords des habitations et représentent à ce titre un réel danger pour la population environnante. Ces insectes ont l’habitude d’attaquer en masse, mais les piqûres restent rares, mais sont douloureuses.
En plus d’être un problème pour les humains, les frelons deciment des ruches entières d’abeilles, il poserait aussi des problèmes environnementaux et a un impact majeur sur la biodiversité. Cette étude tombe au bon moment après plus de 10 ans de coexistence avec ses congénères, le frelon asiatique devrait se voir réduit dans les années à venir, une bonne chose pour l’environnement.