Le gouvernement veut continuer à développer l’éolien en identifiant de nouvelles « zones favorables »
Barbara Pompili vient de donner un délai de six mois aux préfets pour identifier des « zones favorables » à la construction de parcs éoliens.
Depuis de nombreuses années, l’heure est au développement des énergies renouvelables. Cependant, la cadence n’est pas encore au rendez-vous. En fin de semaine, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a expressément demandé aux préfets de région de cartographier les « zones favorables » à l’installation de parc éolien.
Accélérer l’implantation de nouvelles éoliennes sur le territoire français
Dans une circulaire publiée le vendredi 28 mai, le gouvernement annonce que d’ici à six mois, les préfets de régions, après concertation avec les habitants et les élus, devront fournir des emplacements dédiés à l’implantation de parcs éoliens. À travers cette directive, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, souligne « l’importance de développer l’éolien » dans le but d’atteindre les objectifs de développement des énergies renouvelables inscrits dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).
La ministre exige ainsi un « premier retour » six mois après les élections régionales afin de finaliser les projets un an après. Il est précisé que la cartographie sera « non-contraignante » et jouera le rôle d’un « outil d’aide à la décision ». Barbara Pompili souligne dans cette nouvelle circulaire : « Le développement des énergies renouvelables électriques passera inévitablement par une forte croissance du solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre, dont les capacités installées devront être multipliées respectivement par 5 et 2,5 entre 2019 et 2028 ». De ce fait, le gouvernement souhaite un développement de l’éolien « plus harmonieux et mieux réparti » sur le territoire.
Nous pouvons aussi lire les instructions données aux préfets. Afin de favoriser l’acceptation des projets de parcs éoliens, le gouvernement met ainsi l’accent sur différents points tels que la protection de l’environnement, l’information du public et des élus locaux, et pour finir la concertation. Lors d’une intervention sur BFMTV, la ministre de la Transition écologique a ainsi précisé : « lorsque les citoyens s’impliquent, les parcs éoliens sont mieux acceptés et il y a aussi un retour économique sur le territoire ».