Les nouvelles prévisions du gouvernement pour 2021 : une croissance de 6 % et un déficit public à moins de 9 %
Le gouvernement vient de révéler ses nouvelles prévisions économiques concernant l’année 2021.
Au fur et à mesure des mois, le gouvernement réévalue ses prévisions économiques. Il faut dire que la crise sanitaire ne facilite pas les choses. En effet, le troisième confinement avait obligé l’exécutif à revoir ses chiffres afin de prendre en compte l’impact de ce dernier. Alors que les inquiétudes restent présentes quant à une quatrième vague, Bruno Le Maire vient d’annoncer de nouvelle prévision avec notamment une croissance plus élevée et un déficit public moins important pour l’année 2021.
Bruno Le Maire annonce les nouvelles prévisions pour 2021
L’heure est aux réajustements. Le gouvernement vient d’annoncer que la prévision de croissance pour 2021 était relevée à 6 %, contre 5 % auparavant. Le ministre de l’Économie a notamment précisé lors du débat d’orientation des finances publiques à l’Assemblée nationale que les recettes fiscales permettront de « contenir le déficit public pour 2021 à moins de 9%, contre 9,4% prévu en loi de finance rectificative ».
« Nous refusons, avec (le ministre des Comptes publics) Olivier Dussopt, de consacrer l’intégralité des recettes fiscales supplémentaires liées à la croissance de 6% à l’augmentation de la dépense publique », a expliqué Bruno Le Maire avant de souligner qu’« il n’y a pas de cagnotte quand on dépasse les 100% de dette publique ». Nous apprenons par la suite que le déficit devrait être ramené à 5,3 % du PIB en 2022 grâce à un budget « de retour à la normale » selon Olivier Dussopt.
Par la suite, le gouvernement a tout de même précisé une hausse des dépenses pilotables de l’État, soit le budget des ministères, à hauteur de 10,8 milliards d’euros l’an prochain. Une « augmentation similaire à celle de 2021 » d’après Bruno Le Maire. Il précise d’ailleurs que « la moitié de ces dépenses nouvelles sont le résultat de lois de programmation, donc de lois d’investissement dans les activités régaliennes de l’État », l’armée, la justice, la police, l’éducation ou la recherche.
Nous apprenons ainsi que le budget de la défense et celui de l’enseignement scolaire augmenteront de 1,7 milliard d’euros en 2022. Du côté de la recherche et de l’enseignement supérieur, cela augmentera de 900 millions d’euros, de 800 millions d’euros pour les missions de sécurité et de 700 millions d’euros pour la justice.