Le nombre de cancers du cerveau n’a pas augmenté à cause des Smartphones
Les scientifiques pourraient penser que l’arrivée des Smartphones aurait provoqué une recrudescence des cancers du cerveau. La réalité ne serait pas la même, car, en étudiant de nombreuses données, le lien de cause à effet n’est pas établi.
IBM a révolutionné le monde avec son premier mobile
Les Smartphones ont changé le quotidien des humains depuis sa création en 1992. À cette époque, IBM Simon propose le premier format du téléphone portable, ce qui a permis deux ans plus tard de le découvrir sur le marché. Sept pays de l’Europe optent pour la norme GSM, mais le débit était de 9.6 kbit/s. Il aura fallu attendre les années 2000 pour assister à l’émergence d’une nouvelle norme plus puissante, à savoir le Edge.
La 3G ainsi que la 4G, et même la 4G+ ont pris le relais. Les débits se sont adaptés aux nouvelles performances des mobiles, ce qui a changé les journées des utilisateurs. Il est désormais impossible d’évoquer un futur sans un Smartphone.
Le nombre de cancers du cerveau n’a pas augmenté
Lorsque le Smartphone a commencé à prendre une certaine ampleur, les scientifiques ont pointé du doigt les ondes émises surtout lorsque le WiFi a fait son entrée. Les professionnels de santé ont évoqué à maintes reprises un lien de cause à effet entre cette utilisation et le développement des cancers du cerveau. Pour vérifier cette hypothèse, des chercheurs ont décidé d’étudier des données provenant de 14 222 femmes et 19 858 hommes. Les cobayes vivaient en Australie, les informations dataient de 1982 à 2012. C’est en prenant connaissance des différents rapports qu’ils ont précisé que le nombre de cancers du cerveau n’a pas été particulièrement impacté par les mobiles.
La revue Cancer Epidemiology partage les résultats de cette enquête. Elle montre que si le nombre de cas de cancer du cerveau a pu subir une hausse, c’est uniquement grâce à l’émergence de nouvelles techniques pour le dépister.
Le cancer touche les adultes et les enfants
La tumeur peut toucher tous les âges, les enfants sont eux aussi des cibles, ils sont davantage frappés par une maladie primaire, les tumeurs se trouvent ainsi dans la partie arrière de leur cerveau. Généralement, les professionnels de la santé sont impactés par une division cellulaire. Cette dernière est la conséquence d’un développement à la fois anarchique et anormal. Cette étude peut s’avérer rassurante, mais il est important de noter que les effets des ondes sont connus.