En Antarctique, près de 150 000 manchots épuisés meurent à cause d’un iceberg
Les manchots doivent faire face à un redoutable ennemi et il ne s’agit pas d’un prédateur. En réalité, c’est un iceberg qui représente la plus grande menace depuis 6 ans. En effet, il a même tué 150 000 en Antarctique.
Un iceberg a tué 150 000 manchots en Antarctique
Généralement, les animaux sont souvent la proie de plusieurs êtres vivants. Ils sont contraints de lutter et de se défendre, mais parfois c’est la nature qui est encore plus féroce. Cette dernière est en mesure de tuer des manchots, car 150 000 ont perdu la vie entre février 2011 et décembre 2013. C’est donc une perte considérable et il faut se focaliser sur la zone dans laquelle ils vivent pour comprendre cette recrudescence de décès. En effet, les manchots vivaient paisiblement en Antarctique avant qu’un iceberg vienne perturber leur quotidien.
Depuis 2010, le quotidien des manchots Adélie s’est assombri
Il est venu bloquer une partie de l’accès à l’eau, les manchots ont été contraints de revoir leurs plans pour y accéder. Cette étendue d’eau est vitale pour ces êtres vivants, car ils ont la capacité d’y trouver leur nourriture et sans elle, ils sont condamnés. Cela peut paraître anodin, mais en réalité, ils sont obligés d’effectuer un important détour, ce qui use leur organisme et les conduit ainsi à la mort. Ce problème majeur est référencé depuis 2010, année au cours de laquelle, l’iceberg en question est venu s’échouer dans la baie du Commonwealth. Les chercheurs qui se sont exprimés dans la revue Antarctic Science ont révélé que les décès avaient concerné les manchots Adélie.
Les manchots ne sont pas des grands adeptes de la marche
Si rien n’est entrepris pour venir en aide à ces êtres vivants, ceux qui restent devraient connaitre le même sort à savoir la mort. Il faut toutefois rappeler qu’ils doivent réaliser 60 km de marche et de nombreux humains ne seraient pas capables d’effectuer une telle distance même pour se nourrir. Les manchots ne sont pas habitués à être face à un tel ennemi, car généralement les environs sont décrits comme libres de glace, et cela en raison de fortes rafales de vent. De plus, la marche n’est pas vraiment une compétence acquise par les manchots qui préfèrent grandement se déplacer en nageant.