Pour Bernard Arnault, « les gens ne connaissent pas bien l’économie »
Le PDG de LVMH souhaitait répondre à ses détracteurs, mettant entre autres en avant un "groupe magnifique qui a des résultats spectaculaires".
Bernard Arnault fait fi des critiques. Le milliardaire a répondu jeudi à ceux militant pour une taxation plus importante des très riches, estimant que « les gens ne connaissaient pas bien l’économie ».
C’est lors de la présentation des résultats annuels de LVMH qu’il a ajouté : « Je constate avec un peu de surprise – encore qu’en France, il ne faut jamais être surpris – que les gens ne connaissent pas bien l’économie, donc on se fait critiquer par des gens qui ne connaissent pas bien le sujet dont ils parlent ».
LVMH, « Un groupe magnifique »
Et le patron du groupe de luxe d’ajouter : « Ce groupe magnifique qui a des résultats spectaculaires est aussi un groupe qui a une empreinte économique et sociale pour la France ».
L’année dernière, « en France, nous avons recruté plus 15 000 personnes, ce qui fait du groupe le premier recruteur de l’Hexagone ». LVMH revendique 40 000 embauches à travers le monde en 2022.
14 milliards d’euros de bénéfices nets
Et celui qui est devenu la première fortune mondiale avec sa famille indique encore, toujours sur le registre de l’emploi :
Un emploi créé chez LVMH en génère quatre chez nos fournisseurs, ce qui fait que nous entraînons 160 000 personnes qui travaillent indirectement pour LVMH.
Des records ont été battus pour le groupe, qui affiche donc 79 milliards d’euros de ventes et 14 milliards de bénéfices nets.
« 500 boutiques et 100 sites de production »
Et Bernard Arnault d’en ajouter : « Le groupe paie 5 milliards d’impôts sur les sociétés par an dans le monde, dont près de la moitié en France alors que près de 90% de nos productions sont vendues à l’étranger ». Il assure que pour la France, « l’empreinte fiscale totale, c’est-à-dire le cumul impôt sur les sociétés, la TVA et les charges sociales de LVMH, est de plus de 4,5 milliards d’euros par an ».
Il a en outre évoqué le montant de 5 milliards d’euros d’investissement engagés dans la rénovation des ateliers ou en créer dans l’Hexagone, assurant que « plus de 500 boutiques et 100 sites de productions artisanales étaient implantés dans les territoires français ».