Les automobilistes se disent exaspérés par cette nouvelle hausse des prix de l'essence liée à l'attaque d'installations pétrolières en Arabie Saoudite ce week-end.
Le pouvoir d’achat ‘grignoté’ par une nouvelle hausse des prix de l’essence après l’attaque d’installations pétrolières dans le Golfe ce week-end. Invité sur franceinfo, le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari appelle les pétroliers à la “modération”.
Le cours du pétrole brut est monté de près de 15% hier
Chez nos confrères, Jean-Baptiste Djebbari a précisé : “Le niveau reste sensiblement celui de mai dernier. À la même époque l’année dernière, le prix était autour de 86 dollars, contre 66 dollars aujourd’hui. Il faut certes regarder ce sujet de façon très vigilante, mais il ne faut pas non plus créer ce vent de panique. Nous sommes très vigilants sur la situation géopolitique et nous sommes vigilants dans l’information que nous avons à faire aux consommateurs, nous appelons les pétroliers à la modération sur l’augmentation des prix. Nous ne sommes pas dans une crise telle que nous l’avons connue en 2008 avec des prix qui touchaient ou avoisinaient les 150 dollars“.
Je reçois les transporteurs routiers
Le secrétaire d’État aux Transports va recevoir jeudi les transporteurs routiers avec la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne : “Les routiers ne subiront pas cette hausse (de l’augmentation des taxes sur le gasoil), c’est le client qui la paiera. Par contre, je n’écarte pas l’hypothèse. Les routiers commencent à retrouver des marges, ils ont besoin de travailler, de rouler, ils veulent de la stabilité fiscale et sociale et de la visibilité. Ils sont tout à fait prêts à faire la transition écologique. C’est ça que nous allons tenter de leur apporter jeudi”, a tenté de rassurer Jean-Baptiste Djebbari.
Sur Europe 1, la station explique que sur un plein complet, la facture devrait augmenter de deux euros environ. Un automobiliste expliquant à l’antenne : “Ça ne parait rien, mais je fais un plein tous les quatre jours, alors quatre ou cinq centimes, pour un véhicule qui demande 72 litres d’essence… Ce n’est pas rien au final“.
Prix des carburants : "Nous appelons les pétroliers à la modération", déclare Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transportshttps://t.co/POQsKM8ld9 pic.twitter.com/JH0ZkHIFPu
— franceinfo (@franceinfo) September 17, 2019