Quelle hausse prévue pour le prêt à taux zéro en 2024 ?
D'ici 2024, le prêt à taux zéro connaîtra une extension et une augmentation, comme l'a annoncé Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie. La raison derrière cette initiative est de soutenir les ménages qui ne peuvent pas accéder aux emprunts immobiliers. Cette mesure pourrait-elle véritablement aider ces familles à accéder à la propriété ?
Tl;dr
- Le prêt à taux zéro (PTZ) sera étendu et augmenté d’ici 2024.
- Le gouvernement veut aider les foyers sans accès aux crédits immobiliers.
- Le PTZ s’élèvera à 100 000 euros et concernera davantage de ménages et de villes.
- Bruno Le Maire demande aux banques de se mobiliser pour offrir un prêt équivalent.
Le gouvernement donne un coup de pouce au prêt à taux zéro
Le gouvernement français entend donner un nouvel élan au prêt à taux zéro (PTZ). Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé vouloir faciliter l’accès au crédit immobilier pour les foyers en difficulté.
Une augmentation significative du PTZ
D’ici le début de l’année 2024, le PTZ va connaître une augmentation significative. Selon les déclarations de Bruno Le Maire lors d’une interview accordée à RTL, le montant du PTZ va passer de 80 000 à 100 000 euros.
Le ministre de l’Economie a également évoqué une extension du PTZ à davantage de ménages et de villes. Cette décision a été motivée par une chute du crédit immobilier et une hausse des taux d’intérêt liée à l’inflation.
Qui pourra bénéficier de ce prêt à taux zéro ?
Les critères d’éligibilité au PTZ vont être assouplis. Dorénavant, les « classes moyennes » pourront aussi bénéficier de ce dispositif. Cela représente, selon les calculs de Bercy, « six millions de personnes éligibles en plus ».
Le PTZ sera également étendu à « 210 villes » supplémentaires, dont Bordeaux, Auxerre, Besançon, Bidart, Le Mans, Cournon d’Auvergne. Un investissement de 850 millions d’euros pour l’Etat.
Une mobilisation des banques attendue
Bruno Le Maire a par ailleurs demandé aux banques de « se mobiliser » et d’offrir aux ménages un prêt sans intérêt d’un montant équivalent à celui de l’Etat. Il a également exprimé son souhait de « continuer à travailler avec le gouverneur de la Banque de France à la simplification des règles d’octroi du crédit ».
