Six aéroports annoncent d’importants retards à cause d’une grève du contrôle aérien
Si vous avez l’intention de prendre l’avion, il faudra prendre votre mal en patience. Le contrôle aérien est en grève et cette opération est apparemment très suivie. Cela cause donc des retards de l’ordre de 40 minutes dans certaines villes.
À Marseille, la grève entraîne d’importants retards
Aucune information ne serait transmise concernant le taux de grévistes, mais il était prévu que la grève soit intense. Les prévisions se sont confirmées, car il faut attendre aux alentours de 20 minutes pour un avion au départ de Roissy Charles de Gaulle. La situation est même plus problématique pour certains voyageurs qui doivent jongler avec 40 minutes d’attente notamment du côté de Marseille.
L’Unsa lance une grève très importante en France
Généralement, les départs au cours du week-end sont nombreux, les grévistes n’ont donc pas choisi cette date au hasard. Cette grève devrait se poursuivre ce lundi après avoir été mise en place par le troisième syndicat à savoir l’Unsa.
Actuellement, six aéroports référencés sur le sol français sont impactés par cette opération selon la Direction Générale de l’Aviation Civile, dont le porte-parole s’est exprimé sur la situation.
« Les retards se sont accumulés depuis 5H00, mais sont en cours d’amélioration »
Vendredi, la DGAC avait appelé les compagnies aériennes à réduire de 20% leur programme de vol en prévision de la grève prévue dimanche et lundi.
L’Unsa-ICNA (20% des voix chez les 4.000 contrôleurs aériens) proteste contre « la décision d’accélérer la baisse des effectifs » en 2016, « en passant le taux de remplacement des départs de 80% à 65%, (ce qui) apparaît en totale déconnexion avec les besoins opérationnels des centres de contrôle » alors que « toutes les prévisions de trafic indiquent désormais des perspectives de croissance importantes ».
Le syndicat a dénoncé dans un communiqué le « retard technologique considérable » des outils utilisés par les contrôleurs aériens français et le « manque d’investissement », qui « conduisent à des pannes de plus en plus fréquentes ayant des implications directes dans la chaîne de sécurité ».
Les contrôleurs aériens « exigent de la DGAC qu’elle se dote de moyens pour réaliser ces révolutions technologiques qu’elle ne peut plus différer », poursuit l’Unsa, qui souhaite que le gouvernement « garantisse, comme il s’y était engagé, la prise en compte et le financement des missions de la DGAC ».