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Le suspect des viols de la forêt de Sénart placé en garde à vue, confondu par son ADN !

Actualités > France
Par Michele Lejeune,  publié le 31 décembre 2015 à 6h35, modifié le 31 décembre 2015 à 6h40.

Plus de vingt ans après, une affaire sordide de viols en Essonne vient de resurgir grâce à la méthode que l’on appel “des parentèles” qui permet de comparer l’ADN retrouvé sur la scène de crime avec celui des membres de la famille du suspect. Ainsi, le suspect d’une trentaine de viols dans la forêt de Sénart vient d’être mis en garde à vue.

La plupart des faits ont été commis dans la forêt de Sénart selon le même mode opératoire, décrit mercredi par le procureur de la République d’Evry Eric Lallement: l’homme “circulait sur un cyclomoteur dans les allées interdites à la circulation de la forêt” et “repérait sa victime“.

“Après un premier passage (…) il simulait une panne de cyclomoteur puis lorsque (la victime) s’approchait, il se jetait sur elle et lui donnait des coups de poing avant de commettre” ses méfaits. Malgré l’ampleur des faits, impossible d’établir un portrait-robot: l’homme porte toujours un casque. Quant à l’ADN prélevé sur 14 des scènes de crime, du sperme et une montre perdue lors d’une agression, il ne permet là non plus aucune identification. Le dossier aboutit à un non-lieu en 2005.

Un suspect mis en garde à vue plus de vingt ans après les faits

Les policiers de Versailles ont tapé un grand coup avec la mise en garde à vue du suspect des trente viols de la région entre 1995 et 2001, soit plus de vingt ans après les faits. Retrouvé grâce à son ADN et à la méthode des Parentèles, ce suspect qui s’attaquait souvent à des femmes seules et âgées vient d’être incarcéré pour l’interroger.

Le mode opératoire de l’auteur présumé des viols était souvent le même, avait précisé le procureur lors de sa conférence de presse : “L’homme circulait sur un cyclomoteur dans les allées de la forêt de Sénart puis repérait sa victime”. “Il simulait ensuite une panne de cyclomoteur” et se jetait sur elle, lui donnant plusieurs coups avant de la violer, en portant toujours son casque.

Il ne nie pas mais assure ne pas se rappeler

L’homme avait une vingtaine d’années au moment des premières agressions. Son mode opératoire était toujours le même : il s’en prenait à des femmes seules, le visage caché par un casque de moto. 33 faits autour de la forêt de Sénart ont été relevés. En 2005, l’information judiciaire s’achevait par un non-lieu. Mais en début d’année, de nouvelles expertises ADN ont permis d’identifier un suspect. Aujourd’hui, ce dernier ne nie pas mais il assure ne pas se rappeler des faits avec précision.

Retrouvé par son ADN

Ce suspect a été retrouvé en comparant son ADN avec celui retrouvé sur les lieux du crime. Ayant déjà eu affaire à la justice dans le passé, son ADN était enregistré dans le registre national des automatisé des empreintes génétiques. Grâce à cette méthode révolutionnaire dans le monde de la justice et des crimes, cet homme suspecté d’avoir violé trente femmes en sept ans se retrouve devant la PJ de Versailles pour entendre son témoignage.

Lorsque la PJ a interpellé le fameux suspect, celui-ci était déjà en fuite mais les autorités ont pu le retrouvé ce lundi dans la ville de Roubaix alors qu’il revenait à peine d’un voyage à l’étranger.

Le Récap
  • Un suspect mis en garde à vue plus de vingt ans après les faits
  • Il ne nie pas mais assure ne pas se rappeler
  • Retrouvé par son ADN
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