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Telecom Italia : Vivendi s’impose au conseil d’administration

Actualités > Vivendi
Par Michele Lejeune,  publié le 17 décembre 2015 à 4h37.

Le groupe français Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia, a gagné mardi son billet d’entrée au conseil d’administration et esquivé une manoeuvre qui aurait dilué sa participation.

Les actionnaires, réunis en assemblée à Rozzano, près de Milan (nord), étaient invités à se prononcer sur une proposition du groupe italien de conversion de ses actions d’épargne (privées de droit de vote) en actions ordinaires, ainsi que sur l’entrée de quatre conseillers de Vivendi à son conseil d’administration.

Vivendi, qui détient 20,53% du capital de Telecom Italia mais pesait plus lourd à l’assemblée de mardi, où seuls 55,66% du capital étaient représentés, a obtenu satisfaction sur presque toute la ligne, même si certains aspects concernant une clause de non-concurrence restaient à éclaircir mardi soir.

La première proposition, qui nécessitait deux-tiers des voix, n’a reçu que 62,5% des suffrages. Le groupe de Vincent Bolloré, entré cet été au capital de Telecom Italia, avait annoncé la semaine dernière qu’il allait s’abstenir au sujet de cette proposition, qui aurait fortement dilué sa part, comme celle de tous les détenteurs d’actions ordinaires.

Du point de vue de Telecom Italia, il s’agissait avant tout de profiter d’un “moment historique (offrant) les conditions de marché favorables à ce type d’opération”, selon son président Giuseppe Recchi.

Mais Vivendi, qui a investi quelque 3 milliards d’euros dans l’opérateur, a besoin de “plus d’information” sur les actions d’épargne, a justifié le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine.

Pour sa première apparition à cette tribune, le dirigeant s’est toutefois voulu rassurant vis-à-vis du groupe italien, assurant que Vivendi était un “investisseur industriel et non financier” et un acteur “engagé sur le long terme”. Il a aussi affirmé “ne pas se trouver ici pour le compte d’une tierce partie”.

Un petit actionnaire du groupe, Stefano Ronconi, a vivement critiqué la “non-communication” entre la direction et son principal actionnaire et a demandé si un “flop de ce type” n’aurait pas pu être évité.

Vivendi a fait capoter “une opération attendue depuis des années par le marché”, ce qui ne représente “pas une belle carte de visite pour les Français”, a-t-il regretté.

M. Recchi a lui aussi “regretté” le rejet de la motion, tout en assurant ne pas le ressentir comme un “échec”. La proposition a recueilli beaucoup de suffrages et “sera réétudiée à l’avenir”, a-t-il dit.

– Une cible appétissante –

L’autre point à l’ordre du jour était une requête de Vivendi pour obtenir l’extension du conseil d’administration de 13 à 17 membres afin d’y permettre l’entrée de quatre de ses représentants.

Là encore, Vivendi a obtenu satisfaction. Les actionnaires ont approuvé dans un premier temps l’augmentation du nombre de conseillers, puis ils ont validé la nomination des quatre représentants présentés par Vivendi: Arnaud de Puyfontaine, Stéphane Roussel, Hervé Philippe et Felicité Herzog.

Mais les actionnaires ont parallèlement rejeté une autre proposition de Vivendiqui visait à abolir une clause de “non-concurrence”, soulevant des questions de possible conflit d’intérêt.

Le président Recchi a cependant assuré “ne pas s’attendre” à ce que cette question soulève de problèmes d’un point de vue juridique et a annoncé que le premier conseil d’administration nouvelle formule aurait lieu dès mercredi.

Vivendi n’est pas le seul groupe français à s’intéresser de près à Telecom Italia, perçu en Europe comme une cible particulièrement appétissante.

Parmi les possibles autres prétendants figure le fondateur d’Iliad, Xavier Niel, qui avait pris de court les marchés en octobre en annonçant avoir pris une participation potentielle de 15,143% dans Telecom Italia.

Toujours en France, le groupe Orange semble lui aussi examiner de près le dossier italien, estiment les analystes, en dépit des démentis de l’intéressé, mais le mettrait en balance avec une possible reprise de Bouygues Telecom.

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