Le réseau social Twitter a chuté en avant-bourse ce jeudi matin après avoir publié ses résultats pour 2016. Le site n'est toujours pas rentable et la croissance stagne.
Pas facile pour l’oiseau bleu aujourd’hui, alors qu’il plonge en avant-bourse à Wall Street après avoir publié ses résultats pour l’année 2016. Twitter peine à convaincre les financiers alors qu’il affiche des résultats et prévisions en baisse par rapport aux attentes du marché. Le réseau social peine toujours à être rentable tandis que la croissance de son chiffre d’affaires et de sa base d’utilisateurs ralentit.
Toujours pas rentable
Le site de micro-blogging perdait plus de 10% après publication de ses résultats. Il faut dire que Twitter affiche des performances en dessus de ses prévisions et des attentes des investisseurs. Ces derniers attendaient un chiffre d’affaires de l’ordre de 740 millions de dollars pour le dernier trimestre 2016 et Twitter pointe bien en dessous à 717 millions de dollars, soit une hausse d’à peine 1% par rapport à la même période en 2015.
Sur l’année c’est un peu mieux avec une progression de 14% à 2,5 milliards de dollars de chiffres d’affaires contre 2,3 milliards l’année précédente. Mais la rentabilité est là où le bat blesse alors que le réseau social n’est toujours pas rentable depuis sa création et affiche une perte de 457 millions de dollars pour 2016. Plutôt dommage alors que Twitter avait bien commencé l’année avant de creuser sa perte à 167 millions au quatrième trimestre, soit 85% de plus que les 90 millions de 2015.
Prévisions pessimistes
Certes, la perte se réduit par rapport aux années précédentes et les revenus progressent mais la base d’utilisateur actifs, très scrutée, tend à ralentir. Le nombre d’abonnés a atteint les 319 millions fin 2016, soit une augmentation relativement faible par rapport aux 317 millions du troisième trimestre et aux 310 millions du début d’année.
Le groupe avait l’intention d’être rentable pour 2017 mais finalement ses prévisions semblent plus pessimistes. Twitter envisage notamment un ralentissement de ses revenus publicitaires face à la concurrence d’autres réseaux sociaux et services comme Snapchat, Instagram,Facebook ou WhatsApp.