Un policier tue son ancienne compagne avec son arme de service
À Alès, dans le Gard, c’est un drame de grande ampleur qui s’est déroulé en pleine rue. Une femme âgée de 25 ans a perdu la vie à cause de son ancien compagnon âgé de 10 ans de plus. Ce policier a mis fin à ses jours en utilisant son arme de service.
La victime a été retrouvée morte dans sa voiture, a précisé une source proche du dossier. Selon les premiers éléments de l’enquête, le policier aurait suivi son ex-compagne, avant de la coincer et de faire feu à trois reprises. La procureure de Nîmes, Laure Beccuau, évoque un « drame familial ».
Une femme de 25 ans meurt en pleine rue à Alès
Certains se demanderont comment un policier peut posséder une arme s’il n’est pas en service. L’explication est liée aux attentats du 13 novembre qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes. Avec la mise en place de l’état d’urgence, le président de la République a décidé d’assouplir le port d’armes et de permettre aux forces de l’ordre de la conserver s’ils le souhaitent. Cela fait également échos à cet homme, un policier qui a perdu la vie à une terrasse de café alors qu’il n’était pas armé. Cette triste affaire s’est produite le 27 février à Alès aux alentours de midi à proximité du centre commercial Leclerc.
Dans un communiqué, le syndicat Alternative Police CFDT a mis en garde « contre la tentation de stigmatiser le port de l’arme hors service pour les policiers ».
Un drame dans le Gard sur le fond d’une séparation difficile
Une voiture se trouvait au milieu de la rue et elle était en arrêt. À l’intérieur, il y avait le corps sans vie d’une femme de 25 ans selon les informations de Midi Libre. Ce policier aurait tiré à trois reprises avec son arme de service avant de se rendre au commissariat. Laure Beccuau, la procureure de Nîmes a précisé que le tireur présumé s’était constitué prisonnier. Au vu de ses déclarations, il a été placé en garde à vue et quelques éléments ont pu être obtenus. Comme c’est le cas dans de nombreuses affaires, c’est un drame familial qui expliquerait ce décès.
Le policier aurait tiré à plusieurs reprises sur son ex-compagne
Il a affirmé que la séparation s’effectuait dans un contexte difficile. Une enquête a vu le jour et elle a été confiée à la PJ de Montpellier. Les forces de l’ordre doivent vérifier les déclarations du tireur présumé et notamment celles qui concernent son arme de service. Les premiers éléments ont également permis d’obtenir un scénario de ce fait divers. Le policier aurait ouvert le feu en direction de son ex-compagne alors qu’elle était en train de conduire sur l’avenue Maréchal Juin.