L'entreprise de commerce électronique américaine Amazon a annoncé ce vendredi qu'elle allait devoir doubler ses recrutements en France par rapport à ses objectifs pour l'année.
Le géant américain de la distribution en ligne Amazon a annoncé ce vendredi 9 septembre qu’il allait devoir doubler sa création d’emplois en France par rapport à ses objectifs pour 2016 afin de faire face à la croissance des commandes. En début d’année l’entreprise prévoyait d’embaucher 500 personnes mais les nouvelles créations de postes pourraient bien attendre les 1000 emplois cette année sur le térritoire français.
Amazon va recruter un total de 1000 employés tricolores pour l’année 2016
Pour s’adapter a des commandes grandissantes l’entreprise de e-commerce prévoit donc de recruter sur l’hexagone 450 salariés supplémentaires en CDI, pour ses quatre centres de distribution tricolores à Saran (Loiret), Lauwin-Planque (Nord), Montélimar (Drôme) et Sevrey (Saône-et-Loire), qui ont déjà vu arriver 550 nouveau employés depuis janvier.
L’entreprise a également précisé que les nouveaux postes seront divers et variés en terme de fonctions, Amazon ne cherche pas seulement des agents d’exploitation logistique, les fameux “pickers” et “packers” mais aussi des salariés en ressources humaines, des informaticiens et bien d’autres profils encore.
Une entreprise habituée des recrutements
Le géant du web est un grand recruteur, habitué des annonces de créations de poste massives. La société emploie plus de 260.000 personnes à travers le monde, dont bientôt 4.000 en France alors qu’elle commençait l’année avec 3.000 salariés. Une hausse de sa masse salariale française de 33% en quelques mois. En plus des postes en CDI, Amazon fait aussi régulièrement appel a des intérimaires et des CDD, notamment pour faire face à des pics de commandes, comme lors des fêtes de fin d’année.
Le directeur des opérations France chez Amazon, Ronan Bolé, note dans un communiqué du groupe que ces créations d’emplois sont le “fruit des investissements continus que réalise Amazon en France”. L’entreprise américaine fait également remarquer qu’elle a déjà investit “plus de 1,5 milliard d’euros dans l’économie française pour développer son activité” sur les 6 dernières années.