Cookies publicitaires : la CNIL continue à mettre en demeure des acteurs « majeurs » de l’économie numérique

Des cookies sur une tableSJ. / Unsplash
La CNIL vient de lancer de nouvelles mises en demeure pour des acteurs du web n’ayant pas mis à jour leur politique de cookies publicitaires en adéquation avec les directives de la CNIL.
Depuis quelques mois, la réglementation contre les cookies publicitaires sur internet s’est alourdie en France. Pour rappel, la Commission nationale informatique et libertés avait publié de nouvelles recommandations concernant la publicité ciblée. Un travail de concertation fastidieux visant à appliquer les principales du Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) de 2018. Parmi les mesures phares, nous retrouvions le fait de proposer un consentement explicite aux internautes concernant la collecte de leurs données personnelles. La CNIL demandait ainsi de mettre en évidence un bouton « Refuser tout » aussi facile d’accès que la mention « Tout accepter ». L’institution avait finalement laissé six mois aux éditeurs pour s’adapter à cette nouvelle réglementation. Devinez quoi ? De nouveaux acteurs « majeurs » de l’économie numérique viennent d’être mis en demeure par la CNIL.
La CNIL compte bien forcer les sites à mettre en conformité leurs cookies publicitaires
Dans un communiqué publié lundi 19 juillet, la CNIL a annoncé une nouvelle salve de mises en demeure concernant une « une quarantaine » d’acteurs récalcitrants à la nouvelle législation des cookies publicitaires. La Commission nationale informatique et libertés a notamment souligné que « quatre plateformes majeures de l’économie numérique, six fabricants majeurs de matériel informatique et de logiciels, six sociétés de vente en ligne de biens de grande consommation, deux acteurs majeurs du tourisme en ligne, trois sociétés de location de véhicules, trois acteurs majeurs du secteur bancaire » étaient concernés. Elle ajoute dans cette liste « deux importantes collectivités locales » et « deux services publics en ligne ».
Les sociétés concernées par ces mises en demeure devront se mettre en conformité avant le 6 septembre, précise le régulateur. Pour rappel, la campagne de contrôle de la CNIL a commencé depuis le mois d’avril. En mai, une vingtaine de mises en demeure avait déjà été portée à l’encontre « d’importantes sociétés de l’économie numérique ». La sanction pour les plus récalcitrants à cette législation est une amende pouvant aller jusqu’à 2 % du chiffre d’affaires.