Cookies web : la CNIL vient de mettre en demeure « une vingtaine d’organismes »

Des cookies sur une tableSJ. / Unsplash
Déjà plus de 20 mises en demeure ont été envoyées par la CNIL à des organismes ne respectant pas les nouvelles recommandations en termes de cookies.
Les premières sanctions commencent à tomber. Il y a quelques semaines, les nouvelles règles concernant les cookies web sont entrées en vigueur. De ce fait, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) avait informé que des contrôles seraient menés dès le mois d’avril afin de vérifier la bonne gestion des cookies par les sites internet. Il est désormais l’heure de faire le bilan. En date du mardi 25 mai, une vingtaine de sites, dont des géants du web, ne se sont pas mis en conformité et ont donc écopé d’une mise en demeure.
La CNIL sévit face à la gestion des cookies des sites web
En novembre 2020, la CNIL a édicté de nouvelles recommandations concernant la gestion des cookies. Afin de laisser le temps aux sites internet de se mettre en adéquation, la Commission nationale de l’informatique et des libertés avait cependant décidé de commencer les contrôles à partir du 1er avril. Les plateformes web devaient ainsi offrir aux utilisateurs la possibilité de refuser l’ensemble des cookies ou de les accepter.
À travers un communiqué, nous apprenons que « la présidente de la CNIL a adressé le 18 mai 2021 une vingtaine de mises en demeure à des organismes ne permettant pas aux internautes de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter ». Nous pouvons ensuite lire que les sites concernés seraient des « acteurs internationaux de l’économie numérique », mais aussi « des organismes publics ». Rappelés à l’ordre, les sites ont maintenant un mois pour se mettre en conformité.
Pour rappel, les conséquences sont assez salées pour les organismes qui ne respecteraient pas cette nouvelle réglementation. En effet, la CNIL pourrait mettre des amendes pouvant grimper jusqu’à 2 % du chiffre d’affaires annuel des entreprises concernées. Auparavant, les mauvaises pratiques en termes de cookies avaient engendré une amende de 100 millions d’euros pour Google et 30 millions pour Amazon.