François Bayrou propose de consulter les Français sur la maîtrise des déficits publics

Image d'illustration. Silhouette de François Bayrou ADN
François Bayrou propose de consulter les Français par référendum afin d’engager le pays sur la voie de la réduction des déficits publics. Il souhaite ainsi impliquer directement les citoyens dans ce choix budgétaire majeur pour l’avenir économique de la France.
Tl;dr
- François Bayrou propose un plan pour réduire le déficit.
- Un référendum pourrait contourner le blocage parlementaire.
- Aucun nouvel impôt, priorité à la baisse des dépenses.
Une stratégie pour sortir de l’impasse parlementaire
Face à l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou esquisse une voie inédite : recourir au référendum afin d’obtenir l’adhésion des Français à son projet de réforme. Une démarche qui, selon ses propres termes dans un entretien accordé au Journal du Dimanche (JDD), doit permettre de « contourner les blocages institutionnels » souvent rencontrés lors des tentatives de réformes majeures.
L’équation budgétaire et les défis du moment
Au cœur du projet défendu par François Bayrou, une préoccupation majeure : la nécessité pour la France de trouver près de 40 milliards d’euros. Ce montant colossal s’impose si l’exécutif souhaite ramener le déficit public de 5,4 % à 4,6 % du PIB en l’espace d’un an. Le Premier ministre rappelle avec gravité que « notre pays a devant lui deux défis massifs : une production trop faible et une dette écrasante ». Selon lui, seul un « plan complet de retour à l’équilibre », mêlant relance productive et assainissement des finances publiques, peut offrir une issue crédible.
Baisse des dépenses, non aux impôts supplémentaires
La méthode privilégiée ne laisse place à aucune ambiguïté. Il s’agit avant tout, selon les mots de François Bayrou, d’engager « une baisse déterminée des dépenses », tout en misant sur la simplification administrative et l’amélioration de l’efficacité de l’État. La création de nouveaux impôts est explicitement écartée. Pour clarifier les leviers envisagés, il précise que :
- Baisse des dépenses publiques
- Simplification administrative
- Efficacité accrue de l’action publique
L’appel au soutien populaire comme clé du succès
À travers cet entretien, le chef du gouvernement insiste sur la nécessité d’un large consensus national pour réussir ce virage budgétaire. Il estime que « par l’ampleur qui doit être la sienne, [ce plan] ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas ». Et même si la décision d’un référendum reste entre les mains du président de la République, pour lui, obtenir l’adhésion des citoyens constitue le socle indispensable à toute réforme profonde.
La promesse est donc faite : avant le 14 juillet prochain, les choix budgétaires seront clairement exposés aux Français – preuve d’une volonté affichée de transparence et de dialogue direct avec la société.
