Immobilier : la location longue durée, avantages et inconvénients
Contrairement à la location saisonnière, ce type de location offre un rendement moins important mais plus stable.
Si vous souhaitez vous lancer dans l’investissement locatif, vous devez au préalable choisir si le bien concerné sera destiné à une location de longue durée ou de courte durée (saisonnière).
Si cette dernière vous permet de demander un loyer plus important, elle n’est pas inconvénient. Mais qu’en est-il de la location de longue durée, et quelle est sa fiscalité ?
Pourquoi opter pour la location longue durée ?
De fait, avec ce mode de location, le rendement est moins important mais il est surtout beaucoup plus pérenne, car occasionnant moins de vacance locative.
Il ne faut pourtant pas oublier d’évaluer l’ensemble des charges à répartir avec le locataire, lequel fait de votre bien sa résidence principale.
Le bail pour résidence principale est signé pour trois ans (quand la location est vide) et un an lorsque meublée. Et bien sûr, plus le locataire reste dans le bien, moins de frais de recherche d’un autre locataire sont occasionnés.
Les inconvénients de la location longue durée
En revanche, elle ne permet pas récupérer facilement le bien pour en faire sa résidence secondaire, ou loger un proche.
De plus, vous pouvez craindre de faire face à des loyers impayés. Il est possible de souscrire une garantie loyers impayés.
Quid de sa fiscalité ?
La fiscalité varie selon l’ameublement ou non du bien. Seuls éléments communs : la taxe d’habitation et la taxe sur les ordures ménagères sont à la charge du locataire.
Pour un bien non meublé
Les revenus découlant de la location doivent être reportés dans la catégorie « revenus fonciers » de la déclaration de revenus.
- avec des revenus inférieurs à 15 000 euros par an, le choix peut être fait entre régime réel et micro-foncier. Ce dernier permet un abattement de 30% sur les revenus locatifs;
- si les loyers représentent plus de 15 000 euros annuels, c’est le régime réel qui prévaut. Les charges peuvent être déduites des revenus fonciers.
Pour un bien meublé
- Pour des recettes annuelles inférieures à 72 600 euros HT, choix possible entre le régime réel ou le régime dit »micro-BIC ». Le dernier permet un abattement automatique de 50 % sur les revenus locatifs;
- Pour des recettes annuelles supérieures à 72 600 euros HT, le régime réel prévaut et il est possible de déduire toutes les charges selon les dépenses réellement engagées.